La jalousie

1961 Words
(Quelques heures plus tard, ils étaient partis et arrivés à la maison de Victoire, Gildas et la mère de Victoire avaient fait de la connaissance.) Gildas avait fait quelques minutes chez elles et décidait de partir.  Victoire : mais pourquoi tu veux partir déjà ? Gildas : tu veux que je reste un peu ? Victoire : oui non, mais pourquoi pas !! Gildas : donc si je comprends bien, mon absence te fait du mal ? Victoire : arrêtes tes questions bêtes là ! Gildas : en tout cas, moi je dois partir.  Victoire : Humm ok bonne soirée à toi ! Gildas avait pris sa voiture et était parti. Victoire s'était plantée devant le portail en regardant la voiture de Gildas jusqu'à ce qu'elle ait complètement disparu et elle était allée rejoindre sa maman à l'intérieur. Le lendemain matin, Antoinette était allée chez son amie. Antoinette : ma copine, comment vas-tu ? Victoire : je vais bien et toi ? Antoinette : pareil, mais dis-moi, pourquoi ton gars ne vient pas ici ? Victoire : il n'est pas mon gars, mais juste un ami à moi. Il était venu ici hier. Antoinette : moi j'ai hâte de le voir. Victoire : ok pas de soucis, je te tiendrai informer, dès qu'il va encore venir chez nous. Antoinette : mais dis-moi, pourquoi tu ne veux pas saisir cette opportunité en même temps ? Victoire : tu parles de quelle opportunité ? Antoinette : le gars a de la voiture, ce qui veut dire qu'il est riche et sûrement il serait beau aussi et toi, tu continues de parler d'amitié ? Victoire : ooh laisse-moi avec tes histoires là ! La manière dont tu me parles, on dirait que tu es jalouse de moi. Antoinette : oui effectivement, je suis jalouse de toi à cause de la richesse de ton gars ou ton ami. Victoire : en tout cas, tu vas maigrir seulement. Mais tes mecs aussi ont de l'argent non ? Antoinette : tu dois savoir qu'il y a l'argent dans l'argent. Malgré que moi aussi j'ai des mecs qui ont un peu de moyens, mais leurs richesses ne peuvent pas être comparables à celles de ton gars.  Victoire : pourquoi tu dis ça ? Antoinette : premièrement, il a de la voiture, ensuite j'espère qu'il soit beau également. Alors que mes mecs n'ont que de la moto. Victoire : tais-toi ! Je ne sais pas pourquoi tu te précipites comme ça. Il y a certaines filles quelque part qui cherchent à avoir des garçons qui ont au moins le simple vélo, mais elles ne les trouvent pas. Mais pourtant, elles continuent toujours à aimer ces garçons et toi, tu as des mecs qui ont des motos et tu parles encore ? En plus, ce qui m'étonne sur toi est qu'ils sont beaucoup, humm méfie-toi. Antoinette : s'il y a toujours des filles qui ne veulent pas réfléchir, moi je m'en fous. Comment une fille intelligente peut choisir un garçon qui n'a même pas une simple moto ? En tout cas, ce sont leurs problèmes. Victoire : il faut aussi savoir que c'est le cœur qui choisit la personne qu'il faut aimer, donc tout ce que tu dises là, n'est pas vrai.  Antoinette : depuis quand toi aussi tu es devenue la conseillère en amour ? Elles continuaient la discussion jusqu'au soir et Antoinette était partie. Malgré qu'elle n'avait pas encore vu Gildas mais elle était jalouse de sa meilleure amie. Quelques jours après, Victoire était toujours au bord de la route pour vendre ses jus et purs waters et Gildas était venu. Gildas : princesse comment vas-tu ? Victoire : je ne suis pas ta princesse. Gildas : humm toi là ! En tout cas, ce n'est pas à cause de ça là que je suis ici. Victoire : pour quelle raison tu es venu chez moi actuellement ? Gildas : j'aimerais juste te dire de m'accompagner quelque part demain soir. Victoire : où ? Gildas : ne t'inquiètes pas, tu le sauras demain soir. Ils avaient fait quelques minutes ensemble et ils s'étaient séparés. Arrivée à la maison, Victoire avait dit tout à sa maman et cette dernière aussi lui avait répondu qu'elle puisse aller sans problème. Comme les filles n'aiment pas à fermer leurs bouches sur leurs secrets, le lendemain matin Antoinette était venue chez Victoire et elles discutaient. Antoinette : on va aller chez ton ami quand ? Victoire : pourquoi tu veux qu'on aille chez lui ? Antoinette : c'est juste pour faire le connaître. Victoire : d'accord, lui-même va venir ici ce soir. Antoinette : là ça tombe bien, je vais profiter en même temps pour voir la beauté de ton ami. J'espère très bien qu'il soit beau non. Victoire : personne n'est vilaine sur cette terre. Antoinette : c'est faux ! Il y a certains garçons, si tu les vois, tu n'auras même pas envie de les regarder encore, surtout les pauvres. Victoire : que Dieu te pardonne avec tes histoires de riche chaque jour ! Antoinette : moi je sais très bien que je vais faire le mariage avec un riche. Victoire : moi je te conseille d'aimer une personne telle qu'elle soit et non d'aimer la richesse de la personne... Antoinette : moi, sans richesse, sans amour... Victoire : la vie, c'est la peau du caméléon, elle change tous les jours et c'est la même chose pour nous les humains aussi. Il est possible qu'un riche puisse devenir un pauvre et un pauvre aussi peut devenir un riche. C'est vice-versa. Antoinette : le gars que moi je vais choisir ne sera pas un caméléon, donc tout ce que tu racontes là, ne me concerne pas... Victoire : ok pas de soucis ! Mon ami aussi sera là dans peu de temps, donc je vais aller me doucher en attendant. Antoinette : d'accord, vas-y ! Victoire était allée se doucher et Antoinette aussi était seule au dehors. Dans vingtaine de minutes après, Victoire avait fini de se doucher et était venu chez son amie. Victoire : comment tu me trouves dans cet habit ? Antoinette : waouh, mais tu as trouvé cet habit où ? Victoire : je dis bien comment tu me trouves dans cet habit ? Antoinette : ah, je suis désolée ! Tu es très magnifique dans cet habit et c'est la raison pour laquelle je voulais savoir là où tu as trouvé ça. Victoire : d'accord, c'est lui qui me l'avait offert. Antoinette : toi, tu as de la chance hein, ton ami t'offre des cadeaux à ce moment ? C'est ce genre de mec que moi aussi je voulais avoir. Victoire : tu n'as même pas encore vu la personne et tu es jalouse comme ça, j'imagine si tu l'as vu, ce que tu allais faire hein. Antoinette : sans te mentir, j'étais jalouse depuis que tu m'avais dit que le gars ait de la voiture. Quelques minutes après, Gildas avait fait son entrée dans la maison de Victoire. Lorsque Antoinette avait posé ses yeux sur Gildas, elle ne faisait que le regarder jusqu'à ce que ce dernier fut venu chez elles. Gildas : bonsoir les princesses ! Victoire : oui bonsoir, comment vas-tu ? Gildas : je vais super cool et vous ? Victoire : pareil Depuis que Gildas avait fait son apparition dans la maison, Antoinette ne parlait plus. Victoire ne savait pas ce qu'il n'allait pas chez elle et elle l'avait touché. Victoire : mais Antoinette, tu as quoi ? Antoinette : non c'es.. c'es... Bon je dois partir. Du coup, Antoinette était partie. Gildas et Victoire continuaient toujours la discussion. Gildas : elle est qui ? Victoire : elle est ma meilleure amie depuis l'enfance. Gildas : on dirait que ta meilleure amie est jalouse de toi hein. Victoire : oui tu n'as pas menti. Fermons cette page et allons-y ! Ils étaient sortis de la maison et arrivés auprès de la voiture de Gildas, ce dernier avait décidé d'ouvrir la portière de la voiture à Victoire, mais elle avait carrément refusé. Victoire : je ne suis pas ta femme, donc laisse-moi ouvrir cette portière moi-même. Gildas : tu continues avec tes trucs bizarres là ? En tout cas, il n'y a pas de soucis. Victoire : mais, on va où au juste ? Gildas : pourquoi tu veux savoir là où on va ? Ou bien tu ne veux pas aller ? Victoire : imbécile, on ne répond pas à une question par une question. Maintenant, dis-moi là où on va. Gildas : mademoiselle Victoire, la vraie littéraire en Afrique. Hahaha, parfois tu me fais trop rire avec tes comédies. Ils étaient rentrés dans la voiture et Gildas était au volant. Dans la voiture, Victoire ne faisait que guetter le visage de Gildas, sans savoir que ce dernier aussi regardait ses magnifiques lèvres dans le rétroviseur. Gildas : tu peux me dire, ce que tu regardes dans mon visage ? Victoire : s'il te plaît, regarde devant et laisse-moi tranquille ! Gildas : en tout cas, il faut savoir que tes lèvres sont très magnifiques à voir. En écoutant cela, Victoire était un peu gênée dans la voiture. Quelques minutes après, Gildas avait garé sa voiture devant un restaurant.  Victoire : qu'est-ce qu'on va faire ici ? Gildas : qu'est-ce qu'on fait dans un restaurant ? Victoire : combien de fois dois-je te dire qu'on ne répond pas à une question par une question ? En plus, pourquoi on n'est pas allé dans un autre restaurant et c'est ici qu'on est venu ?  Gildas : il y a quoi ici ? Victoire : tu ne vois pas le nom du restaurant ?  Gildas : Restaurant La Flamme D'amour, c'est quoi le problème ? Victoire : est-ce que je suis ton amour ?  Gildas : donc c'est à cause de la flamme d'amour que tu me dises tout ça ? Laisses tes comédies et allons à l'intérieur ! Ils étaient allés à l'intérieur et ils avaient commandé la nourriture. Quelques secondes, la servante les avait servis et ils mangeaient ensemble comme les amoureux. Victoire : tu veux manger ou bien tu veux me regarder ? Gildas : humm Victoire, j'ai des choses sérieuses à te dire. Victoire : je suis à l'écoute. Gildas : Victoire, depuis que je t'avais rencontré, ma vie a pris un nouveau sens. Ta présence dans ma vie, tes petites attentions et toutes les preuves d'amitié que tu me donnes chaque jour, font de toi une fille idéale. Tu m'apportes tout ce qu'un homme a besoin de la femme de sa vie, voilà pourquoi j'ai décidé de te demander d'être ma fiancée. Gildas s'était mis en genou devant Victoire et faisait sortir une bague de fiançailles. Gildas : Victoire, veux-tu être ma fiancée ? Victoire restait devant Gildas sans parler et elle commençait à jaillir les larmes dans ses yeux. Gildas aussi pleurait en restant toujours en genou et du coup Victoire était partie en laissant Gildas seul dans le restaurant. Arrivée à la maison, Victoire avait narré toute l'histoire à sa maman et cette dernière aussi lui disait de bien réfléchir avant de répondre à Gildas. Durant toute la nuit, Antoinette n'avait pas pu fermer ses yeux. Malheureusement pour elle, lorsqu'elle commençait à s'endormir, elle avait fait un rêve dans lequel elle faisait l'amour avec Gildas et du coup elle se réveillait avec les pleurs. Antoinette : oh mon Dieu, comment cela peut être possible ? Je suis tombée amoureuse de Gildas et j'espère que lui aussi est tombé sous le charme de ma meilleure amie. Une semaine plus tard, Antoinette n'allait plus chez son amie et une soirée, Victoire même avait décidé d'aller chez elle. À suivre...
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