Chapitre 4

829 Words
Isalys Sous le choc, je n'arrive plus à bouger ni à parler. Mon père est figé sur place, la surprise se lit sur son visage. Ou bien de l'inquiétude? De la peur? J'en ai aucune idée. La question la plus importante est qu'est ce qu'il fait là? De nombreux hommes en costume noir arrivent en courrant vers nous. Deux hommes, que je n'avais jamais vu, me soulèvent pour me remettre sur pied. Ils gardent leurs mains autour de mes bras pour pas que je m'échappe encore une fois, même lorsque l'homme aux yeux verts arrive, hors de lui, dans le hall. Son regard s'arrête sur moi et sa mâchoire se crispe violemment encore une fois. Il se dirige vers moi et me prend brusquement le cou avec une force impressionnante. Avant qu'il ne déchaîne sa colère sur moi, mon père s'interpose. -Stop Eros! Tu lui fais mal! -J'en ai strictement rien a foutre de détruire le cou de ta p****n de fille! On ne me manque pas de respect et encore moins essayer de s'enfuir d'ici sans mon autorisation. Dit-il en augmentant la pression sur mon cou. Après ma mâchoire c'est mon cou, je sens que demain je serais rempli d'hématome. -Arrête c'est ma fille et je t'interdis de lui faire du mal. Dit mon père en se rapprochant de nous. D'un seul mouvement, le dénommé Eros sort un flingue de je ne sais où et le pointe sur la tête de mon père. Au moment où mon père prend la parole, la porte d'entrée s'ouvre dans un bruit sourd et toute les têtes se tournent vers la personne qui vient d'entrer. -Hello, je suis rent... Commença un homme avant de se taire d'un seul coup en apercevant toutes ces personnes le fixer. Eros desserre sa prise sur mon cou en foudroyant du regard le nouvel arrivant. Je profite de ce moment d'inattention pour lui tordre le bras, une prise que j'ai appris récemment. Quand il lâche son flingue pour se plaindre de la douleur, je me précipite sur le pistolet qui est maintenant par terre et me recule pour pouvoir viser Eros comme il l'a fait peu de temps avant sur mon père. Plus je recule et plus mes mains tremblent. Il faut absolument que je me casse d'ici ou je risque de recevoir une balle dans la tête. Mon stress augmente de plus en plus. Je n'arrive plus à le quitter des yeux. Mon dos heurte quelqu'un, encore une fois. Une impression de déjà vue. -Attention chérie, ça risque de piquer. Me dit une voix que je reconnais vaguement. Merde, c'est l'homme qui est arrivé il y a pas longtemps. Je l'ai complètement oublié. Avant que je puisse me retourner, une douleur similaire au soir de la fête se propage partout dans mon cou. Je tombe au sol et la dernière image dont je me souviens est le visage apeuré de mon père et le petit sourire au coin des lèvres d'Eros. Après ça, c'est le néant total. Une voix me parvient aux oreilles mais je n'arrive pas à bien l'entendre. Mes paupières s'ouvrent doucement et j'essaye de m'adapter à la lumière du jour. Les rayons du soleil traversent la pièce a travers l'immense baie vitrée. Je suis allongée sur un lit assez confortable dans une chambre tout aussi luxueuse que le reste de la villa. -Alors? Bien dormi? Me chuchota une voix dans mon oreille. Je me retourne pour voir qui me parle et je manque de faire une crise cardiaque en apercevant une tête à quelques centimètres de mon visage. -Putain... Soufflai-je en me relevant à moitié. -Je m'appelle Raphaël, c'est moi qui suis entré dans le hall au moment où vous alliez vous entre-tuer. Et c'est aussi moi qui t'ai drogué. Enchanté! Me dit-il en souriant. Putain, j'ai atterrit dans une maison de taré. La porte s'ouvre sur un homme qui est habillé comme toutes les personnes que j'ai rencontrées jusqu'ici dans la villa. -Il capo vuole vederti nel suo ufficio. Dit-il d'un ton neutre. (Le chef veut te voir dans son bureau.) -Bon bah je vais commencer à prier pour toi. Me dit Raphaël en se mettant en position pour prier. Je crois qu'il me fait encore plus peur que Eros. Je n'attends pas une seconde de plus et me précipite pour sortir de la chambre où je trouve l'homme en costume. Arrivée devant son bureau, je m'apprête à toquer mais la porte s'ouvre toute seule. Une fille, habillée d'une robe qui lui colle au corps comme une seconde peau, en sort et me dévisage jusqu'au moment où elle décide de s'en aller. J'entre dans le bureau où m'attend Eros assis sur son fauteuil. -Assis-toi. Dit-il d'une voix rauque qui me donne des frissons. Je prends place sur le fauteuil en face de son bureau et attend qu'il prenne de nouveau la parole. -Je m'appelle Eros Benedetti. Je suis le chef de la mafia italienne et je voudrais que tu travailles pour moi.

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