ÉPISODE 18
AMEN
Je la regarde un moment sans savoir quoi faire puis je finis par la traverser pour aller retrouver Hermès dans la chambre :
- Ah enfin ! Mais où est-ce que tu étais passé depuis tout ce temps que je te cherche chéri ?
- Oh ne t'en fais pas. Je n'étais pas loin quand même hein. J'étais en train de discuter avec Rolande sur ce qui s'était passé la dernière fois.
- Mais pourquoi faire ? Depuis quand tu t'inquiètes pour elle jusqu'à aller la retrouver dans sa chambre alors que moi je suis là, en train de t'attendre Amen ?
- Ce n'est pas ce que tu crois je te jure. C'était juste pour prendre des nouvelles sur son état de santé. Rien de plus crois-moi. Après tout, elle est une personne comme toi et moi. Je n'ai pas été la voir à l'hôpital alors c'est le moment tu ne vois pas ?
- Je ne vois rien Amen. Si tu cherches à m'énerver je ne vais pas hésiter à aller me plaindre auprès de ta mère. Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est avec elle tu veux maintenant me tromper ? Ou bien tu le fais déjà dans mon dos sans que je ne le sache ? (Me toisant)
- Tu te fais trop d'idées Hermès. Depuis quand tu commences par devenir aussi exigeante ?
- Depuis que tu as commencé par t'intéresser à cette femme qui n'a jamais été capable de combler tes souhaits ni ceux de tes parents. Le fait que tu ne m'as pas encore doté n'est pas synonyme que je ne suis pas ton épouse. Tu dois avoir tes yeux que pour moi dans cette maison. Tu m'as bien entendu ou je dois augmenter le volume ?
- Parle moins fort s'il te plaît chérie. Ma mère pourrait t'entendre depuis sa chambre.
- Je m'en fous Amen. Je suis ferme sur ce que je dis. De toutes façons, tu l'auras cherché.
- C'est bon je t'ai compris. Je vais prendre mes distances vis-à-vis d'elle comme depuis un moment.
- Ce sera mieux pour toi hein. Sinon je vais raconter à ma mère et la sienne que tu me trompes et me maltraites.
- Non s'il te plaît ne fais pas ça. Je sais ce que tu veux. Je te promets que je vais la faire partir bientôt.
- On dirait que tu as lu dans mes pensées hein. Bon il fait nuit. Il faut qu'on se repose. Désolée si j'ai été dure avec toi. C'est parce que je t'aime plus que ma vie. J'ai peur que tu m'abandonnes un jour. J'ai vraiment peur. (Se mettant à couler des larmes)
- (La tenant par les épaules) : Oh oh arrête ça s'il te plaît. Tu as oublié dans quel état tu es ? Ce n'est pas bien pour l'enfant que tu portes en toi. Je te comprends. Je sais que tu m'aimes et je te fais la promesse de ne pas t'humilier. Je serai là pour toi et je t'aimerai sans cesse Hermès. Viens dans mes bras.
Elle baisse le regard et reste immobile alors que j'ouvre mes bras pour aller la serrer contre moi. Je sens ses larmes couler dans mon dos et ça me fait de la peine d'être responsable de ce qui lui arrive. Je lui caresse le dos puis je me détache d'elle pour prendre ses lèvres et l'embrasser. Elle semble apprécier cela car elle ne m'a pas repoussé, mais m'encourage plutôt dans mon élan en envoyant sa main vers ma virilité qui est déjà toute dressée.
Au bout d'un moment, les rôles s'inversent et Hermès se retrouve sur moi dans le lit cette fois-ci en train de m'ôter mes vêtements avec empressement. Je crois que je l'ai provoqué et je ne peux qu'assumer les conséquences. Lorsqu'elle finit de retirer mes vêtements, elle fait de même et vient s'agenouiller entre mes jambes, prête à saisi mon machin qui s'est refroidi pour lui redonner sa forme longiligne. Tout à coup, je revois la scène de tout à l'heure avec Rolande défiler devant moi. Je me redresse subitement et elle sursaute à son tour :
- Doucement mon étalon de mari ! Je sens que tu es très emporté déjà là.
Je lui souris juste sans moi-même comprendre cette réaction que je viens d'avoir. Elle me pousse des doigts puis je me recouche sur le dos pour savourer ce moment de plaisir. J'espère tenir, vu que je viens tout juste de prendre mes pieds avec l'autre pondeuse. Ces pincements sur mes tétons me formatent le cerceau et je deviens inconscient d'un coup.
ROLANDE
Je n'ai pas arrêté de verser des larmes de tristesse depuis qu'il est sorti de la chambre. Mon propre mari qui abuse de moi. Je me sens si faible au point où je manque de force pour me lever du lit. Je rassemble le peu d'énergie qui me reste pour finalement me redresser et m'assois dans le lit. Je ne suis plus la bienvenue dans cette maison depuis un moment et ça je le sais. Ma mère n'a pas manqué de remarquer à quel point j'ai perdu de poids, mais je ne voulais absolument lui donner aucune explication sur ce qui se passe dans mon foyer actuellement. Je préfère le garder pour moi seule et ma conscience. Ça m'évitera des ennuis avec mon mari. Je parle comme s'il l'est encore. Il ne me voit même plus et je ne compte plus à ses yeux, sinon je ne crois pas qu'il puisse abuser de moi.
Je trouve tout ceci tellement étrange ! Hermès ! Tu m'as vraiment fait ça ! Je fais l'effort de sortir du lit malgré la douleur dans mes jambes pour avancer vers la porte de sortie. J'ai besoin de prendre une douche froide pour me débarrasser de cette souillure. J'ouvre la porte et grande est ma surprise de tomber sur Kendra qui est couchée à même le sol. Je manque de lui marcher dessus avant de me m'abaisser pour l'enlever de là. Je comprends aussitôt qu'elle était sans doute restée à la porte pour chercher à comprendre ce que son père voulait me dire ou me faire mais le sommeil a eu raison d'elle. Amen l'a vu mais n'a même pas cherché à l'amener dans leur chambre…