Il fait l’éloge de l’osteriaObservez l’osteria ; quelle belle maison,Bien autre que la professe du Gesu !On n’y voit jamais entrer des hommes,De ceux à qui la moniche déplaît.Là tout le monde est envahiDe l’esprit divin que chacun a bu,Et quand on est en extase, qu’on n’en peut plus,À sa divine on applique des baisers.Par cette porte les Dames entrent en cachette,Et pendant que l’une vient, l’autre s’en va,Telle avec son marquis et telle avec son comte.Du coucher du soleil jusqu’à l’aurore,Et de l’aurore jusqu’à ce que le soleil parte,On chie, on mange, on boit, on pisse et on jouit.