La peur triomphe de la luxureJ’étais un jour à l’osteria avec ma pipe,Quand j’aperçois par l’ouvertureD’une porte entrebâilléeUne jolie fille, qui se maniait sa Filippa.Elle avait un gros et beau ventre,Si beau que moi, pour lui grimper dessus,En ce moment-là j’aurais prodiguéTous les trésors du roi Agrippa.Sachez que je ne vous conte pas une bourde ;En voyant cette jeunesse en cette fonction,Je ne pouvais, de plaisir, tenir en place ;Mais comme elle était la fille du patron,Force me fut de me sauver au galop,Parce que j’eus peur des coups de bâton.