Sur l’arrestation d’un RuffianIl n’y avait qu’un seul Ruffian dans cette ville,Et encore par un miracle de Dieu,Un pauvre hère, sec et décharné,Misérable vestige de l’antiquité.Seul il savait où se trouvaientToutes les femmes de bonne composition,Et on vient de nous l’enlever, oui, par Dieu !Chose qui véritablement fait pitié.Je ne puis comprendre sincèrement,Comment il se fait qu’on tolère les bougressesEt que les Ruffians on n’en veuille pour rien !Puisqu’on ne veut pas de cette sorte de gens,C’est vouloir dire, de façon tacite,Que les nobles Dames se fassent enfiler.