Contre celui qui a mis une queue au précédentSonnet Je ne sais qui diable est le brigandQui a mis une queue à un mien sonnet ;Si j’y avais trouvé quelque belle idée,Je voudrais excuser ce viédaze,Mais il a fait là deux vers de Paillasse,Qui, à y bien penser, ne valent pas un petEt bons seulement à en faire un mouchoir,Lorsque vient de chier un beau fessier.Je ne sais où diable il a apprisÀ faire un tel déshonneur aux vers d’un autreEt à mettre la main où nul ne l’appelle.J’espère bien voir un jour ma vengeance :S’il a mis une queue où il ne fallait pas,Dans son c*l à lui sera mise une corne.