Le putanisme ruinéLe putanisme, ce métier si beauEt qui était de si grand lustre en cette ville,À cause des femmes mariées,S’en est allé, on peut le dire, tout en détresse.Il n’est même plus l’ombre de lui-même ;Les maisons sont désertes et abandonnées,À peine trouve-t-on quatre désespéréesQui se meurent de faim, sous ce ciel.Quelle ruine est-ce là ! Un pauvre diableQui a envie de donner une saccadeNe sait à cette heure où fourrer son cas ;S’il s’en va chez quelque femme mariéeEt qu’il veuille en tirer quelque petit plaisir,Elle le lui fait, par Dieu ! payer salé.