Le Vendredi saintUn grand jour le Vendredi saint !Tout respire la tristesse et l’horreur ;Sur les visages des hommes se lit la douleur,On n’entend partout qu’un chant triste et plaintif.Les horloges ne sonnent plus les heures ;Un silence règne, qui répand la terreur,Et dans chaque église un prédicateurFait couler en larmes tout le monde.Le soir il n’y a plus de conversations ;Les femmes sont voilées sur la Piazza,Et les hommes vont tous à la procession.C’est véritablement une horreur qui assomme,Mais ce qui me touche, c’est que, par dévotion,La plus grande p****n ne se laisse enfiler.