On ne sait où allerOn ne sait plus aujourd’hui où fréquenter :Si l’on va au café on y trouveOu des viédazes qui ne comprennent rien,Ou des coïons qui toujours veulent parler.Si l’on prend la rue de la Régina, pour baguenauder,Aussitôt sort quelque Prussien si insolentQue qui ne serait sage et prudentPar Dieu gagnerait un catarrhe à crier.Si j’entreprends de dire du bien des Jésuites,Aussitôt il m’est dit par contradictionQu’ils sont avares, fourbes et sodomites.Si sur les dames tombe la conversation,Et qu’en soient aises les gens d’esprit,Il se trouve quelqu’un qui vous fait la grimace.Bougresse d’existence !En somme, je n’ai plus de bon tempsQue quand je suis fourré dans la Moniche.