Sur les bégueulesDans quelle rage me mettent ces hypocritesDe Femmes, qui font tant les dédaigneusesElles sont plus luxurieuses que les hommesEt ne veulent point paraître des bougresses.Je ne comprends point : elles ont bon estomac,De nature elles sont curieuses ;Néanmoins, elles font les bégueulesEt veulent mener une vie de coïonnes.Mais quel diable d’enfantillage est celui-là ?Quand nous voyons une femme, nous devenons des coqs,Et subitement se redresse notre crête ;Or, si nous montrons notre cas à une femme,Avec impétuosité elle détourne la tête,Comme si nous faisions une grande sottise !