La beauté ne sert à rien sans la MonicheUn jour se pavanait devant son miroir Isabella,Disant : « Mon amoureux, je l’excuse,S’il me veut du bien et me grimpe dessus,Car, à dire la vérité, je suis belle. »Survint aussitôt petite sœur, la Moniche,Qui lui dit : « Tu crois que c’est ta frimousseQui le rend fou d’amour ? C’est mon pertuis,J’entends par là mon petit bijou.Vois, sur l’heure je m’en vais te quitter ;Tu verras, quand viendra ton amoureux,S’il te regardera plus qu’une fiche-moi-le-camp. »De fait, il arriva plein de désirs,Mais ne trouvant plus ce qui est décousu,Il lui tourna le c*l, tout en colère.Cet accident curieuxFait voir que, pour belle que soit la femme,Elle ne vaut rien si elle n’a la Moniche.