Parallèle entre Diogène et l’auteurIl me semble que je serais un autre Diogène,Si j’écoutais ma propre inclination.Je me laisserais pousser une longue barbe,Jamais je ne me laverais ni les pieds ni les mains.Jamais je ne changerais de chemise,Ni de souliers, ni de bas, ni de culottes.Bouilli, rôti, étuvée, tripes, boudin,Je mangerais tout dans le même plat.À tout je serais indifférent,Aussi bien à un bel habit qu’à un en loques,Et je me tiendrais à l’écart du monde.Diogène logeait toujours en un tonneau ;En cela seul je différerais de lui :Moi, je serais toujours logé dans une motte.