Compensation aux misèresSi à l’heure même où je mis la têteHors de la fente de ma mère, en cet instantJ’eusse vu les disgrâces de toute sorteDont j’avais à pâtir avant que je ne meure :Pleurer pour manger en ma première enfance,Avoir bras et jambes liés dans le maillot,Rester sous la férule d’un Pédant,Que par surcroît encore il me faudra payer ;Ensuite tant de tracas et tant d’infirmités :J’aurais bien été une bougresse d’engeanceSi je n’étais subitement rentré ;À moins que par hasard une excellente Dame,Qui sur ces entrefaites se serait trouvée là,Ne m’eût en ce jour montré la Moniche.