Chapitre 5 - Rencontre avec Calypso

1372 Words
Un petit grain de peur m'a envahie à l'idée de la douleur que cela pourrait être. 'Respire profondément, après cela, cela ira mieux à chaque fois, d'accord ?' Les mots doux de Calypso m'ont apaisée. "Laisse simplement ton loup prendre le contrôle." La voix de mon père résonnait à travers la forêt autour de nous alors que je glissais lentement au fond de mon esprit. Alors que Calypso prenait les rênes, mon corps a commencé à se réchauffer. C'était subtil au début, mais ensuite cela est devenu remarquablement pire, comme si mon propre sang commençait à bouillir. Comme si l'essence que j'avais auparavant était maintenant brûlée et recréée. Une fois que la brûlure incessante a commencé à diminuer, mes os ont commencé à tirer et à s'étirer. J'avais l'impression qu'ils se brisaient et se pliaient alors que j'entendais des craquements résonner dans l'air autour de nous. La douleur était si surréaliste que j'ai ouvert la bouche, essayant de crier et de hurler, puis j'ai réalisé que mon corps n'était plus sous mon contrôle. La seule chose qui m'envahissait maintenant était cette douleur insupportable. Je regardais d'un air confus mes mains, non, ce n'étaient plus les miennes, un pelage brun foncé commençait à apparaître alors qu'elles s'étiraient. Un craquement aigu m'a fait vaciller alors que je n'étais pas sûre de pouvoir tenir encore longtemps. 'Respire simplement, respire simplement.' J'ai commencé à me chanter cela, luttant à travers cette douleur alors que je serrais les dents intérieurement. Après ce qui semblait être des heures, tout s'est enfin arrêté, c'était fini, mon esprit était maintenant clair et la douleur s'est transformée en une pulsation sourde et supportable. J'étais complètement transformée, Calypso était maintenant libre. Je regardais vers le bas, réalisant que mon pelage n'était pas seulement brun, il avait des reflets dorés qui semblaient scintiller au soleil. Cela m'a surprise alors que Calypso commençait à lever ses pattes, s'approchant de mon père qui se tenait devant nous, la bouche grande ouverte. "Wow... tu es magnifique." s'est-il exclamé, tendant la main alors que Calypso se blottissait contre lui. Il caressait doucement notre épais pelage doux alors qu'il nous observait attentivement. 'Tu es vraiment Calypso, tu es incroyable.' Je ressentais sa chaleur comme si elle me souriait. 'Nous sommes incroyables, chérie.' Juste à ce moment-là, mon père s'est rapidement transformé, Lucius se tenait maintenant au-dessus de nous. Je suppose que nous étions encore assez petits en stature, mais je parie que nous étions plus rapides. 'Oh oui, je parie que nous le sommes.' Calypso a acquiescé avec enthousiasme, alors qu'elle s'approchait de Lucius, le poussant doucement. 'Ma petite.' J'ai entendu la voix rauque de Lucius parler dans notre esprit alors que Calypso commençait à gambader autour de lui de manière ludique. 'Allons faire un tour, Mil.' Mon père s'est connecté à moi et avant que je puisse même répondre, nous étions partis. J'ai regardé Calypso ressentir la terre sous ses pattes pour la première fois. Le bonheur la remplissant complètement alors qu'elle sautait à travers les arbres, suivant notre père. Elle a sauté à travers la neige et s'est faufilée sous les branches et par-dessus les troncs tombés. Courant plus vite que je ne l'aurais jamais cru possible. Lucius nous suivait alors que Calypso reniflait l'air. Toutes ces nouvelles sensations étaient si écrasantes alors que nous continuions à explorer. Nous avons dû courir pendant des heures, car le soleil commençait maintenant à se coucher. Nous avons fait demi-tour vers le chalet et mon père s'est rapidement transformé à nouveau, attrapant sa chemise et son pantalon pour se rhabiller. "Laisse-moi te trouver des vêtements, petite, puis tu pourras te transformer à nouveau." Il a dit, caressant une dernière fois le pelage doux de Calypso. C'était presque comme s'il ne pouvait pas se séparer, ses yeux rivés sur nous même en entrant dans la maison. Calypso s'est assise, attendant patiemment. 'C'était la meilleure journée, j'ai hâte que nous puissions rencontrer notre compagnon et courir avec lui.' Elle a soupiré de bonheur, l'idée de trouver notre compagnon restant toujours sa priorité absolue. 'Je me demande à quoi il ressemblera.' J'ai chuchoté, incertaine de ce à quoi m'attendre de notre compagnon. J'étais si perdue, c'est sûr. 'Il sera certainement beau, probablement grand et musclé. Oh, son loup sera énorme aussi, je parie qu'il sera comme un ours en peluche. Mais il pourra nous dominer quand il le voudra.' A-t-elle dit doucement, un doux ronronnement s'échappant de sa gorge. 'Calypso !' 'Quoi ? J'aime un Alpha fort.' Elle a dit cela comme si de rien n'était. 'Je ne veux pas briser ton illusion, mais à moins que la déesse de la Lune ne prenne des demandes maintenant, je doute qu'il corresponde à tout cela.' Elle a ri, levant la tête alors que Papa s'approchait avec des vêtements neufs. Ses yeux brillaient dès qu'ils les posaient sur nous. Avant de poser les vêtements, il s'est accroupi devant nous. Ses mains caressant à nouveau la tête de Calypso alors qu'elle se blottissait contre lui. "Nous pouvons commencer à faire des courses chaque nuit, d'accord Calypso ?" Il a parlé doucement et elle a hoché la tête, la remplissant de bonheur. Il s'est rapidement levé, se retournant alors que Calypso commençait à glisser lentement de nouveau dans mon esprit. Mon corps se transformant à nouveau, ce qui était beaucoup plus facile que de se transformer en louve. Je me suis levée, regardant mes mains alors que je tendais rapidement la main vers les vêtements, les enfilant. "D'accord, je suis habillée." J'ai parlé doucement, regardant mon père alors qu'il s'approchait de moi, m'enlaçant. "Je suis fier de toi Mila." Il a dit en frottant mes cheveux, me surprenant alors qu'il se reculait. Ses yeux bruns brillaient alors qu'il me fixait. "Merci papa, je t'aime." J'ai dit, me sentant submergée. Je ne sais pas pourquoi je me sentais si submergée. "Je t'aime aussi Mila." Il a commencé à caresser doucement l'arrière de ma tête alors qu'il s'éloignait. "Je ne m'attendais pas à ce qu'elle soit si magnifique, l'or dans son pelage, il brillait presque !" a-t-il dit avec émerveillement. J'ai hoché la tête, le regardant dans les yeux. "Elle est plus que je ne l'avais jamais imaginée." C'était vrai, j'avais l'impression que Calypso était bien au-dessus de moi, si ça a du sens. J'ai ressenti une douleur de culpabilité, il n'y a pas moyen que j'aie reçu une louve qui ne m'était pas destinée, n'est-ce pas ? Comme si la déesse de la Lune avait fait une erreur et que j'avais accidentellement reçu le loup d'une autre femme. "Ne pense plus jamais ça, nous ne faisons qu'un, Mila, je suis toi. Tu es moi, il n'y a pas eu d'erreur, la déesse de la Lune ne fait pas d'erreurs." J'ai hoché la tête pendant que mon père courait chercher mes bottes. Je les ai rapidement enfilées et j'ai ressenti une fatigue complète parcourir mon corps. Elle avait raison, il n'y avait pas moyen qu'il y ait eu une erreur. J'avais juste l'impression que Calypso était bien au-delà de mon niveau, peut-être qu'avec le temps, en grandissant, je gagnerai en confiance. Elle était tellement royale et élégante, même sa forme de louve était incroyable. Je veux dire, ma forme de louve... elle est moi et je suis elle. "Voilà, c'est mieux !" Elle a ajouté d'une voix somnolente, je pouvais sentir qu'elle s'enfonçait davantage dans mon esprit alors qu'elle s'endormait lentement. Mes yeux devenaient lourds alors que nous marchions vers la maison. "Tu devrais te reposer, tu dois reprendre des forces après ça." mon père a dit doucement. J'ai hoché la tête et soudain, ce sentiment d'être observée m'a de nouveau envahie. J'ai regardé par-dessus mon épaule, essayant de voir si quelqu'un était là. Rien, je me demande pourquoi j'étais si parano. Mon père m'a aidée à entrer dans la maison et dans ma chambre. Je me suis affalée sur le lit, pratiquement tombant de sommeil alors qu'il éteignait la lumière, fermant doucement ma porte. "Dors bien, Mil." a-t-il chuchoté doucement. Je rêvais de courir dans la neige, Calypso respirant lourdement alors qu'elle se faufilait entre les arbres. Cette fois, cependant, le loup qui courait avec moi n'était pas mon père. C'était un loup au pelage argenté étincelant.
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