The intricacies of our hearts 2

2367 Words
Pov extérieur Kiara s'était en allé le coeur brûlant de colère. Lorsqu'elle s'est en allée Darrell s'est excusé auprès du couple et est allé rejoindre Kiara qui s'était réfugiée dans sa chambre dans le but de prendre de ses nouvelles. - Rosa, tu vois que ta grande mani de vouloir de comporter en "Madame parfaite" n'a pas échappé à notre fille. Je sens que notre fille ne va pas du tout bien et si on n'agis pas vite , elle pourrait tomber dans un gouffre et ne plus jamais se relever. - C'est juste des caprices, ne te joue pas au psychologue. Il se lève de la table brusquement et prend son sac pour se rendre au travail. Rosa reste seule dans la salle à manger et continue de savourer son petit déjeuner. La porte de Kiara n'était pas fermée à clé quand il fit tourner la poignée de la porte. Elle était assise sur son lit et son visage était inondé de larmes. Kiara remarque l'arrivée de Darrell dans son antre et se précipite de sécher ses larmes et de l'aborder. - Qu'est ce que tu veux ? T'es venu me réprimander parce que je ne t'es pas salué ? - Aucunement....je suis venu voir comment tu allais. - Je vais bien, merci. Tu peux t'en aller. Il remue négativement la tête pour lui faire savoir qu'il n'était pas d'accord avec son affirmation. Il se rapproche d'elle et s'assoit près d'elle. - Kiara, tu ne va pas bien. Et tu ne peux pas me dire le contraire. Je te connais assez pour le voir. Elle le regarde un moment et se jette dans ses bras. Celui-ci répond à son étreinte et lui caresse le dos. - Tu sais quoi, Kiara ? La vie est comme une boîte de chocolats. Parfois, tu tombes sur des saveurs étranges et amères, mais il y a aussi des moments doux et délicieux qui te font sourire. J'ignore ce qui se passe avec tes parents et surtout avec ta mère mais sache que je suis là. Dit il toujours en étant dans son étreinte. En utilisant cette analogie, Darrell voulait dire à Kiara que même si elle traverse une période difficile avec ses parents, il y aura aussi des moments agréables qui l'attendent. - Tu n'avait pas mieux qu'analogie à me dire. Dit elle en souriant quittant les bras musclés de Darrell. - Désolé votre altesse mais comme vous l'aurez remarqué je ne suis pas aussi fort pour réconforter les gens. Je me déchaîne plus sur un terrain et dans un lit. Dit il avec un petit sourire au coin des lèvres. Elle prend son coussin et le jette au visage de Darrell. - Mais ohhh... n'oublie pas que c'est moi qui t'ai aidé à te sentir mieux alors tu dois mieux me traiter. Dit il faussement offensé par l'action de Kiara. Elle soulève ses yeux au ciel et se lève du lit. - Où est ce que tu vas ? Demande t il en la tirant par le bras. Celle ci fini par s'asseoir sur ses pieds. - Qu'est ce que tu fais Darrell ? - Et bien je t'es aidé à te sentir mieux alors se serait bien que tu m'aides, moi à me sentir mieux. - En quoi faisant ? Demande t elle le souffle troublé. - C'est pas grand chose, ne t'en fais pas. Dit il en mettant les cheveux de Kiara à l'arrière de sa tête. Les yeux de Darrell se pose sur l'œuvre d'art qu'il avait créé hier soir. - J'adore ton nouveau tatouage. Qui te l'a fait ? J'aimerais bien avoir le numéro de ce tatoueur. Dit il malicieusement en touchant le suçon. Les sensations qu'avait fait apparaître, Darrell sur le corps de Kiara reprennent. Elle ferma le s yeux, et sur sa peau apparaissaient des frissons. - Ma demande, c'est qu'on termine notre petite discussion d'hier. Dit il en embrassant le suçon. - Darrell s'il te plaît..... Dit elle le souffle court. - S'il te plaît, quoi ? Dit il toujours fourré dans le cou de Kiara. Dis moi seulement non et je te promets d'arrêter. - 1..2..3..4.., tu vois toi non plus t'as pas envie que cela s'arrête, Honey. Il se décale de tel sorte à ce qu'elle soit juste en bas de lui. Il parsème son corps de b****r mouillé. - T'as pas idée de l'effet que t'as sur moi , Honey. Elle le sentais descendre peu à peu jusqu'à s'arrêter à la fermeture éclair de son short qu'elle avait enfilé ce matin. Il l'a regarde pour avoir son approbation et contre tout attende Kiara répond “Oui”. Il lui souris et se concentre sur son nouvel objectif qui était de procurer du plaisir à sa bien aimée. Kiara gesticulait de plaisir dans tous les sens au grand bonheur de Darrell. Elle décide de prendre le dessus. Pour quelqu'un qui essayait de le repousser l'autre fois, elle ne se débrouille pas mal. Elle est maintenant au dessus de lui. Elle sent une bosse pointu se former juste en dessous d'elle. C'est cette sensation qui l'a remis sur le droit chemin. - Non , il faut qu'on arrête ! T'a une petite amie, Darrell. Dit elle en se levant et en sortant de la chambre. Le pauvre Darrell reste couché dans le lit, énormément frustré. Il soulève un tout petit peu sa tête pour regarder la bosse qui naissait dans son pantalon. - Merdeeeee!!! Crit il pour exprimer sa frustration. ********* - Il va falloir que tu prennes tes cachets, mon amour. Le docteur a dit de ne pas négliger et de rester très régulière dans ta prise. Dit la jeune femme tristement à sa fille. - A quoi ça sert, si je sais que peut importe ce que je fais, la mort frappera à ma porte. Dit elle en déposant la plaquette de médoc. - Tu ne vas pas mourir réna. Tu feras bientôt ton opération du cœur et tout ira mieux. - Non , je ne veux pas me faire opérer ! Je vais continuer de vivre pleinement ma vie en attendant que la mort vienne à moi. Dit la jeune fille en quittant le salon. Assise dans le silence de son salon, Marlène laissait ses pensées errer dans les couloirs de son esprit tourmenté. Son regard se perdait dans le vide, tandis que son cœur était rempli d'une tristesse profonde, presque palpable. Elle pensait à sa fille, cette petite âme fragile qui portait le fardeau d'une maladie cardiaque et ce depuis maintenant six ans. Chaque battement de son cœur était un rappel de sa fragilité, de la douleur qu'elle pouvait ressentir à tout moment. Les larmes perlaient doucement au coin de ses yeux, témoins silencieux de sa détresse intérieure. Les souvenirs se bousculaient dans son esprit, comme des échos d'un bonheur passé. Elle se rappelait les moments partagés, les rires enfantins qui résonnaient dans la maison, les éclats de joie qui semblaient si lointains maintenant. Elle se demandait comment sa fille pouvait supporter cette épreuve, comment elle pouvait trouver la force de sourire malgré la douleur qui l'habitait. Les mots lui manquaient pour exprimer cette souffrance, cette impuissance qui la rongeait. Elle se sentait comme une spectatrice impuissante, condamnée à observer sa fille lutter contre les épreuves de la vie. Son cœur se serrait à chaque pensée, à chaque image de sa fille affaiblie par la maladie. Sa fille ne le montrait pas concrètement mais c'était évident qu'elle souffrait. Dans ce moment de profonde réflexion, elle se demandait si la vie avait un sens, si toutes ces épreuves avaient une raison d'être. Sa fille ne méritait pas autant de souffrir. Elle qui était si gentille avec les autres, elle qui aimait tant rependre l'amour autour d'elle. Et pourtant, m les ténèbres qui enveloppaient son cœur, une lueur d'espoir subsistait. Cette mère courageuse refusait de se laisser abattre par la maladie. Elle puisait sa force dans l'amour inconditionnel qu'elle portait à sa fille, dans sa détermination à lui offrir le meilleur combat possible. Marlène se compare à une rose fanée, dont les pétales se flétrissent au fil du temps. Chaque battement de son cœur était comme une goutte de rosée, perle fragile sur les pétales fatigués. Elle se sent comme une plume légère, emportée par les vents de l'incertitude. Elle avait très peur pour sa fille et elle souhaitait que sa fille accepte de se faire opérer. Elle trouve du réconfort dans la musique, dont les notes mélancoliques semblent comprendre sa douleur. Les accords mineurs résonnent dans son âme, exprimant les tourments qu'elle ne peut exprimer par les mots. La mélodie devient son refuge, son échappatoire dans un monde où la réalité est parfois trop dure à affronter. À quelques centimètres de ce salon, Réna comme aimait la surnommer sa mère se trouvait dans sa chambre. Elle était plongée dans une semi-obscurité, les rideaux tirés pour préserver l'intimité de la jeune fille. Assise sur son lit, elle contemplait le monde à travers la fenêtre, laissant son esprit errer dans les ondulations de sa maladie. Les pensées sombres tourbillonnaient dans sa tête, tandis que la maladie la rongeait lentement, comme un poison insidieux. Elle refusait de s'apitoyer sur son sort, déterminée à profiter de chaque instant de vie qui lui restait. Les larmes silencieuses glissaient le long de ses joues pâles, mais elle s'efforçait de sourire malgré la douleur. Sa chambre était devenue son refuge, un cocon où elle pouvait exprimer ses émotions les plus profondes sans jugement. Souvent elle sortait mais c'était pour être avec sa meilleure amie où pour se rendre au lycée. Les mots de Socrate résonnaient dans son esprit tourmenté : "La vie non examinée ne vaut pas la peine d'être vécue." Elle méditait sur le sens de la souffrance, se demandant si la maladie était une épreuve à surmonter ou une leçon à apprendre. Elle refusait de se laisser définir par sa condition, préférant embrasser la beauté fragile de chaque instant. Les métaphores dansaient dans ses pensées, peignant des tableaux douloureux mais d'une beauté saisissante. Elle se comparait à une fleur fanée, dont les pétales se détachaient un à un, révélant la fragilité de la vie. Chaque battement de son cœur était une symphonie d'émotions, une mélodie triste mais profondément humaine. Elle avait fait le choix de ne pas se faire opérer, refusant de laisser la peur dicter sa vie. Elle savait que son heure arriverait tôt ou tard, mais elle voulait profiter de chaque instant qui lui était donné. Elle se souvint de ce jour, où elle avait appris pour la première fois qu'elle était atteinte de cette maladie. C'était il y a six ans, elle ignorait que ce jour allait changer sa vie à jamais. Elle se souvient encore de chaque détail, comme si c'était hier. Ce jour-là, elle ne se sentait pas bien alors, elle n'a pas pu aller en colo avec sa meilleure amie. Ce jour, elle s'était évanoui et s'était plein de douleur à la poitrine. Sa mère étant paniqué, la conduit à l'hôpital pour un examen. Rien ne laissait présager que sa vie allait basculer de façon si brutale. Quand le médecin termine de l'ausculter , il leur permit d'aller attendre les résultats dans la salle d'attente. Assises dans la salle d'attente, elle sentait que sa mère était beaucoup stressée qu'elle même. La douleur s'était estompée , alors elle s'est permise de jouer avec le téléphone de sa mère ignorant encore le fardeau qui allait peser sur elle. Le médecin entra dans la pièce, le visage grave et ses yeux empreints de soucis. Il prit sa mère de côté. Quand celle ci revint , réna remarqua que sa mère avait pleuré. À l'âge de douze ans l'esprit d'un enfant est rempli de curiosité, Rena ayant cet âge se met à questionner sa mère sur ce que lui avait dit sa mère. Celle ci esquivait à chaque fois la question. C'est seulement une semaine après qu'elle a appris qu'elle avait une malformation cardiaque. Au début, pour elle ce n'était qu'une petite maladie, mais , lorsqu'elle se mit à faire des recherches sur celle ci , elle compris qu'elle avait peu de chance. Elle était atteinte d'une malformation cardiaque, une condition qui allait affecter chaque battement de son cœur alors que le coeur est l'élément vital de la vie. Si le cœur est touché c'était comme si les autres organes ne servaient plus à rien. Le jour qu'elle pris réellement conscience de son état, les larmes commencèrent à couler le long de ses joues, témoins silencieux de sa douleur intérieure. Elle se sentait submergée par une vague de tristesse et d'incompréhension. Pourquoi elle ? Pourquoi son cœur, l'essence même de la vie, était-il défectueux ? Les jours qui suivirent furent empreints d'une mélancolie profonde. Elle se plongea dans une mer d'interrogations et de doutes, cherchant désespérément des réponses. Chaque battement de son cœur lui rappelait sa condition, chaque souffle était accompagné d'une anxiété sourde. Elle se sentait seule, comme si personne ne pouvait vraiment comprendre ce qu'elle ressentait. Quand sa meilleur amie revenait de sa colo , elle mit directement les pieds dans la maison de son ami malade. Réna,se sentait incapable de dire à sa meilleure amie qu'elle allait bientôt s'en aller. Kiara comptait énormément pour elle et elle ne voulait pas attristée celle qui l'a rendait vraiment heureuse depuis la mort de son père, son confident, son pilier. Kiara remarquait que son ami n'était pas dans son assiette et elle ne voulait pas trop poser de questionner. Elle a essayé de la faire rire, de l'aide à manger..... Les années se sont écoulées et Réna a continué de garder se secret pour elle seule. Seulement elle et sa mère était au courant et pour elle s'était suffisamment. Elle décide de profiter de la vie au max avec sa meilleure amie qui était maintenant tourmentée par les évènements qui se déroulaient dans sa famille au point où celle-ci rejette le bonheur. "Vivre pleinement la vie, c'est comme danser sous la pluie sans craindre d'être mouillé. C'est embrasser chaque instant, même les jours sombres, car c'est là que la véritable beauté et la croissance se trouvent." - Ralph Waldo Emerson.
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