– Ah ! diable ! ne nous enferrons pas ! se dit Peyrade. Il est plus fort que je ne le croyais. Il me joue : il parle de me faire relâcher, et il continue de me faire causer. – Eh ! bien, dit Carlos d’un air d’autorité magistrale. – Monsieur, il est vrai que j’ai eu le tort de chercher pour le compte de monsieur de Nucingen une femme dont il était amoureux à en perdre la tête. C’est la cause de la disgrâce dans laquelle je suis ; car il paraît que j’ai touché, sans le savoir, à des intérêts très graves. (Le magistrat subalterne fut impassible.) Mais je connais assez la Police après cinquante-deux ans d’exercice, reprit Peyrade, pour m’être abstenu depuis la mercuriale que m’a donnée monsieur le préfet, qui certainement avait raison… – Vous renonceriez alors à votre caprice si monsieur le