XI Le billet de mille francsPar une belle journée d’hiver, Giroflé, qui avait trouvé plusieurs fois de l’emploi dans des orchestres de guinguettes, et qui maintenant accompagnait assez bien, avec son piston, un quadrille ou une polka, se rendait chez un traiteur, où se faisaient souvent des noces d’ouvriers, parce qu’on lui avait assuré qu’il serait employé par le chef d’orchestre de l’endroit. Le jeune homme suivait la rue de Rivoli, il y avait passé déjà bien souvent, sans se douter que Violette y demeurait ; mais on ne peut pas en marchant s’arrêter devant toutes les maisons, regarder dans toutes les boutiques, car alors une journée suffirait à peine pour examiner toute une rue. Ce jour-là le hasard veut qu’il lève les yeux en passant devant le magasin de la Poule Blanche ; ses regard