CHAPITRE VII Adalbert écoutait la pendule sonner dans les ténèbres Lorsque les bohémiens se remirent en route après avoir passé bien longtemps dans les montagnes, Adalbert vit avec effroi qu’il était l’objet d’une surveillance inquiète et perpétuelle. Le maître, la vieille, le méchant Karik, et même la bonne Gella, voilà les espions dont il était nuit et jour entouré. Plus terrible qu’eux tous, le vieux chien hargneux le regardait avec des eux flamboyants, et semblait ne devoir faire de lui qu’une bouchée s’il tentait de se sauver. Décidément le moment n’était pas venu, mais quand donc viendrait-il ? On s’arrêtait partout ; on campait aux abords des villes, le plus souvent sans y entrer, à moins qu’il n’y eût quelque fête populaire ; le pauvre petit français figurait, hélas ! dans ces fê