I Il était alors onze heures. Le comte d’Orsacq proposa aux deux magistrats de déjeuner au château. « Avec plaisir, monsieur, accepta le juge d’instruction. Nous déjeunerons ici, dans cette bibliothèque, pour ne pas interrompre notre travail, et la femme de chambre, Amélie, nous servira. Un repas frugal, surtout ! J’aurais même plaisir à m’entendre avec votre chef… à cause de mon régime, n’est-ce pas ? » Ce régime, le cuisinier-chef put s’en apercevoir, consistait à ne manger que les mets les plus lourds, arrosés des vins les plus généreux. Le château d’Orsacq était réputé pour sa table. M. Rousselain ne voulait à aucun prix manquer une telle aubaine. En attendant, il chargea le brigadier de vérifier certains points de l’enquête, par exemple de mesurer dans le parc quelques distances e