Mon compagnon

1455 Words
Chapitre 3 Twyla apparaît dans ma chambre avec le petit-déjeuner et une belle robe. "Mange cher, ensuite, nous te préparerons, c'était la robe de ta mère. J'ai apporté des modifications à ta taille. Je pensais que tu voudrais la porter" me dit-elle. "Merci beaucoup, je souhaite seulement que ce soit une occasion plus joyeuse. Je tiens à te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi, et s'il te plaît, veille sur Zander lorsque je serai partie ?" je lui demande les larmes aux yeux. "Oh ma chérie, j'aimais ta mère, et je vous aime toi et lui comme mes propres enfants, je prendrai bien soin de lui, ne t'inquiète pas. Tu ne sais jamais, cela pourrait se transformer en quelque chose de bien. La déesse de la lune agit de manière mystérieuse" dit-elle avec espoir. "Eh bien jusqu'à présent, elle me déteste ou ne me voit pas, mais avec tout ce qui s'est passé jusqu'à présent, je suis sûr que je peux y faire face. Zander a dit que le contrat prévoyait 3 ans, donc si je peux survivre aussi longtemps, je pourrai être libre. J'ai beaucoup pratiqué la survie" dis-je tristement. "Je pense qu'elle t'a donné des épreuves pour te rendre plus forte, car tu es destinée à quelque chose de grand" dit Twyla avec confiance. "Je n'en suis pas si sûr, je veux juste être heureuse. Je n'ai pas besoin de grand-chose. Je ne me soucie pas de la grandeur ou des richesses, juste de l'amour et du bonheur" dis-je. "C'est pourquoi tu le mérites et que tu as dû souffrir d'abord. Ce n'est pas juste, mais les meilleurs d'entre nous souffrent pendant que les pires traversent la vie. C'est pourquoi tu continues à avancer pour que l'équilibre puisse être rétabli" me dit-elle, en donnant l'impression d'être une femme sage. "Nous verrons, pour l'instant, je vais m'accrocher et voir où cela me mène" je réponds, pas convaincue. Je me prépare en me coiffant et me maquillant, puis j'enfile la robe de ma mère. Elle me va à merveille, blanche avec un haut style corset et une jupe fluide descendant jusqu'à mes chevilles, la combinant avec des sandales ivoire. J'ai les cheveux mi-attachés, avec des vagues fluides et un maquillage léger à peine perceptible. Je suis là assise, vraiment nerveuse. Je ne veux vraiment pas aller jusqu'au bout de ça, je suis toujours enfermée dans ma chambre, donc je n'ai aucune chance de m'échapper. La porte s'ouvre, et mon père entre. "Bien, tu es prête, maintenant ne fais rien de stupide ou c'est ton frère qui en paiera le prix. Je lui retirerai sa chance de devenir l'Alpha et je le mettrai dans le cachot" prévient-il. Quel bâtard. "Oui Alpha" dis-je sans émotion. "Très bien, allons-y alors" déclare-t-il, et je le suis jusqu'au jardin. À mesure que nous approchons de la foule, il me demande de prendre son bras. J'arrive à l'autel, et Athena commence à s'agiter, "le compagnon, le compagnon est là, c'est lui. Alpha Lucian est le compagnon" dit-elle avec excitation dans ma tête. "Reste calme. Nous ne voulons pas qu'ils découvrent que tu existes, et en plus, tu connais sa réputation. Ne t'emballe pas à son sujet pour le moment. C'est un homme mauvais" je la préviens. "Mais c'est le compagnon, il nous aimera" chuchote-t-elle. "Ne soit pas trop sûre, je ne veux pas que tu sois blessée" lui dis-je tristement. Nous arrivons au bout de l'allée, et mon père pose ma main dans celle de Lucian, ce qui provoque une explosion de picotements. Avant que je puisse y réfléchir, je vois mon père se pencher pour m'embrasser le front, alors je m'écarte. Il n'a pas le droit de jouer au père affectueux. Je retire rapidement ma main de celle de Lucian, le voyant grincer des dents encore plus, s'il est possible. Il semble aussi enchanté que moi d'être ici, puis je me tourne vers l'aîné. Les vœux passent dans un flou, je parle quand il le faut, tout comme Lucian, tous deux sans émotion. Lorsque l'aîné déclare qu'il peut embrasser la mariée, je m'apprête à partir avant d'être tirée par Lucian vers lui, et il me donne un b****r sur les lèvres. Je suis tellement en colère contre lui en ce moment. Comment ose-t-il m'embrasser sans mon autorisation ? Il me regarde stupéfait, et je réalise que mes yeux doivent avoir brièvement brillé de leur couleur violette. Il secoue la tête comme s'il pensait voir des choses, ce qui est bien. Je ne peux pas encore le laisser savoir. Mes bagages sont déjà dans la voiture qui m'attend, formidable, ils sont impatients de se débarrasser de moi, tandis que Lucian me traîne, Zander l'arrête et me demande un mot en privé avant que je parte. "Fais vite alors, je serai dans la voiture" grogne-t-il. "Est-ce que ça va, Aurora", dit Zander, me serrant dans ses bras. "Je vais bien et je m'en sortirai, ne t'inquiète pas pour moi, surveille seulement papa" je le préviens. "J'essaierai de te rendre visite bientôt" dit-il. "J'ai hâte, je devrais y aller. Au moins je n'aurai plus à supporter les gens ici" dis-je, lui donnant un dernier câlin. Je fais un câlin à Twyla et au vieux gamma avant de monter dans la voiture. Je n'ai affaire à personne d'autre. Il n'y a personne d'autre que je tienne à cœur ou qui tienne à moi. Je monte dans la voiture avec Monsieur Joyeux, et trois autres personnes beaucoup plus amicales se présentent à moi, c'est agréable, ils ne sont pas tous des trous du cul. "Juste pour que tu saches, je ne voulais pas ce mariage, et je ne te voulais pas non plus. Il y aura des règles quand nous retournerons à la meute. Nous ne dormirons pas dans la même chambre, tu n'as aucun droit sur ma vie ou ma meute, et tu restes hors de ma vie" grogne-t-il. "Oh mon cher, tu es tellement charmant et quel bon parti" je taquine, provoquant quelques rires étouffés. "Pour commencer, je ne voulais pas de ça non plus, je n'ai pas eu le choix, je suis heureuse de rester loin de toi, nous pouvons nous rejeter l'un l'autre, ensuite, tu pourras coucher avec qui tu veux et moi aussi" je lui lance ironiquement. "Comment oses-tu, qui crois-tu être ? Une fille sans valeur et sans louve qui pense être meilleure que moi" rugit-il. Je m'assois et ris de lui. "Si c'est ce que tu veux croire, ça me convient, j'essayais juste de trouver la meilleure solution pour nous deux selon tes charmantes règles" dis-je avec condescendance. "Je déciderai s'il doit y avoir un rejet, pas toi. Je fais les règles, et tu les suis. Est-ce que c'est clair ?" crie-t-il. "Oh clair comme de l'eau de roche, Alpha, y a-t-il autre chose, monsieur ?" je lui lance avec mépris. "Assieds-toi simplement et tais-toi. Je ne peux pas supporter ta présence pour le moment" grogne-t-il. Nous passons le reste du trajet dans le silence. Athena est triste et gémit dans ma tête à propos de son compagnon horrible et veut lui faire savoir qu'elle est là. "Non, nous ne pouvons pas lui dire. Il ne nous veut pas. Que nous ayons une louve ou non, cela ne fera aucune différence, c'est un connard" je la préviens. "Que ferons-nous, Aurora ?" elle demande. "Survivre et ne pas tolérer les conneries de quiconque" dis-je fermement. "Nous sommes bien plus fortes qu'ils ne le réalisent, nous ne les laisserons pas nous rabaisser" j’ajoute. Nous arrivons à la maison de la meute, et une dame plus âgée attend devant les portes, elle me semble légèrement familière. En sortant de la voiture, elle court vers moi et me serre dans ses bras. "Oh Aurora, tu ressembles tellement à Ashley, encore plus belle qu'elle" dit-elle les larmes aux yeux. "Tante Nadia ?" dis-je, incertaine. "Tu te souviens de moi" dit-elle avec bonheur. "J'ai quelques souvenirs de toi et maman ensemble. Je pensais que tu me semblais familière lorsque nous sommes arrivés" dis-je avec joie. "Je suis tellement heureuse que tu sois là, tu me manques tellement Ashley était une femme merveilleuse. Nous étions les meilleures amies de la même meute jusqu'à ce que nous soyons toutes deux liées à des Alphas. Nous sommes toujours restées en contact, toi, ton frère et les garçons jouiez ensemble quand vous étiez des louveteaux. Tu sais, Lucian ne laissait même pas son frère jouer avec toi quand tu étais petite. Il te voulait tout pour lui" elle rit. "Je ne pense pas que ce soit un problème maintenant. Il veut jouer avec tout le monde sauf moi" dis-je, prenant son bras et entrant dans la maison de la meute, les laissant derrière moi.
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