J'étais amoureuse.
Sur le coup.
Immédiatement.
Sa voix.
Sa voix était rauque, elle collait parfaitement avec son physique sauvage, viril.
Il avait la plus belle voix que j'avais entendue de toute ma vie.
J'étais envoûtée.
Je le regardais de nouveau dans ses yeux, quelle erreur.
- Comment tu t'appelles ? j'avais la voix qui tremblait et je ne comprenais pas pourquoi.
J'avais baissé ma tête vers le bas de mon corps, son sexe était chaud, tout contre le mien qui était à présent humide.
L'instant d'après je vibrais littéralement de désir pour lui.
Je devais me concentrer, je regardais de nouveau ses yeux, de si beaux yeux.
Te fais pas avoir Rim,
Te fais pas avoir avec son regard envoûtant.
Fais attention,
Protège-toi.
Il mit sa tête dans mon cou et commença à me lécher.
Les premières minutes étaient les plus dures, je ne voulais pas qu'il me touche mais tout mon être le désirait.
Je n'allais pas tenir bien longtemps.
- Baal, je suis Baal, et tu m'es destinée, tous les ultras ont eu leur partenaire, il ne restait plus que moi.
- Les ultras ? dis-je d' une voix empreinte de désir.
L'instant d'après je ne pensais plus à rien, je profitais de chacune de ses actions sur mon corps.
Il m'embrassait, il me léchait, il me mordillait sur toute la surface de mon cou.
Ses mains quant à elles, ne laissaient aucun répit sur mon corps, il me touchait de partout, à tel point que j'avais l'impression qu'il y avait au moins quatre personnes de plus sur le lit.
Sa bouche aspirait avec avidité mon sein, je me cambrais sous ses mains expertes, je m'étais littéralement abandonné à lui, profitant de chaque seconde, de chaque instant.
Il l'avait remarqué, et ne pouvait pas se défaire de ce stupide sourire qu'il arborait sur son visage.
Il rentra en moi avec ses doigts, j'étais si détendue, excitée, c'était tellement jouissif que je ne sentais pas grand-chose, alors il mit, deux, trois, quatre doigts de plus, en moi.
Il alternait, des vas et viens rapides et d'autres plus lents, je gémissais, de plus en plus fort sous sa gestuelle experte.
Et dans le plaisir mutuel, dans l'excitation du moment, et pour les futures fois, sans me demander, sans même y réfléchir lui-même et par instinct, il avait mordu mon sein, juste au-dessous, sur mon cœur, j'avais vu ses dents devenir pointus, j'avais vu sa mâchoire se déformer sous une transformation monstrueuse, il m'avait mordu.
Il avait les yeux rouges, son corps semblait avoir doublé de volume, sa main encore en moi s'était élargie m'arrachant un cri de désir immense qui transperçait la pièce.
Mais ce n'était pas sa main en moi qui avait causé mon o*****e, c'était son action, le fait qu'il me morde, à côté de mon sein, sur mon cœur, c'est cela qui m'avait fait jouir.
Une explosion de mille sentiments me submergea, j'avais l'impression que ce n'était pas mes sentiments, mais ses sentiments à lui, mais celui qui l'emportait était la luxure, j'en voulais plus, je voulais qu'il me pénètre, je voulais qu'il me prenne toute la nuit, encore et encore, toujours plus, toujours plus loin.
Alors, comme s'il lisait mes pensées, il avait retiré sa main, et m'avait pénétré avec son sexe.
Il l'avait fait dans une douce brutalité, je voyais qu'il se retenait de ne pas me faire mal, de niveler sa force avec moi.
- Ne te retient pas.
Ma bouche avait parlé avant que je conceptualise ce que j'avais dit.
J’ai fait les gros yeux, et j’ai froncé les sourcils en me disant “j’ai dit quoi là?”
C'était la phrase qu'il rêvait d'entendre, l'instant d'après il m'avait relevé et pris dans ses bras, me tenant que d'une main, il me pénétrait toujours et m'avait plaqué contre un mur de la chambre.
Il me pénétrait de plus en plus fort, je ressentais tous les désirs possibles et j'en étais comblé jusque dans tous les recoins de mon corps.
Chaque cellule, chaque particule.
Il me tenait le cou, et de l'autre main, il tenait fermement mes fesses, il faisait des vas et viens encore, toujours plus vite, toujours plus fort.
Je n'avais jamais vu une telle endurance, je ne voyais plus le temps passer, mais je sentais que mon corps ne tiendrait plus longtemps.
Dans l'excitation, il m'avait repris dans ses bras, collé contre son torse et avait continué de me pénétrer, il me tenait par les fesses, mon corps ne répondait plus, il l'utilisait.
Je ne pouvais plus faire de mouvement, c'est lui qui tenait mon corps, c'est lui qui faisait les mouvements à ma place.
J'avais regardé son visage, il était rouge, il avait un tout autre regard à présent, je voyais que je lui donnait du plaisir, on pouvait même croire que c'était la première fois de sa vie qu'il faisait l'amour, il semblait timide, mais il semblait prendre son pied comme jamais, il levait les yeux au ciel signe d'un état proche de l'extase.
Les murs de la chambre avaient vibré, puis les pièces avaient bougé, nous étions en l'air l'espace d'un instant, je voyais la pièce d'en bas, c'était incroyable, magique, irréel.
Il avait cligné des yeux, et nous étions dans une autre pièce, plus chaude.
Une sorte d'immense hammam dont le centre était une piscine.
La lumière était tamisée.
Il était sorti de moi, m'arrachant un râle, et me transportait dans ses bras, il m'avait déposé délicatement dans l'eau chaude.
J'étais détendue, sans force, mais détendue, je flottais à la surface.
Il était perpendiculaire à moi, il continuait de m'embrasser le cou, il me tenait à la surface de l'eau mais je savais qu'il luttait pour ne pas me prendre une nouvelle fois.
Je n'avais pas senti qu'il avait joui, je n'avais rien senti en moi, et je n'avais rien vu.
Il m'avait finalement mis à califourchon sur lui.
Son sexe était encore en érection, je le sentais.
Il l'avait mis entre mes fesses.
Il voulait ?
Non, il avait encore envie de moi, il n'avait pas joui, il en voulait plus, et voyant que mon corps était las, il avait décidé de se stimuler avec mes fesses.
Il commença doucement les allers-retours entre mes fesses, je poussais des gémissements de plaisir.
Voyant qu'il mourrait d'envie de me faire l'amour.
Je m'étais écarté de lui.
Je m'étais mise debout dans l’eau, et j'avais attrapé son sexe avec mes mains.
Il avait arqué un sourcil curieux vers moi.
Alors, je commençai, doucement, langoureusement, sensuellement à lui donner du plaisir.
Ma main descendait et remontait fougueusement, lui arrachant des râles rauques.
Au bout de quelques minutes , ne le voyant pas encore jouir, je lui avais demandé de s'asseoir sur le rebord de l’eau, il l'avait fait en me regardant une nouvelle fois, curieux de ce que je pourrais bien lui faire.
Et j'avais encore une fois, doucement, langoureusement, sensuellement mit son sexe dans ma bouche.
Il gémit à ce simple contact.
Il n'était pas prêt pour la suite.
J'avais enfoncé son sexe et j'y mêlais ma langue ainsi que mes lèvres.
Je le stimulais sur toute la longueur, son sexe avait grossi dans ma bouche, il gémissait plus vite, plus fort.
Je sentais qu'il allait jouir, je sentais son sexe qui vibrait en moi, je sentais ses gémissements plus rapprochés, et la seconde d'après j'avais enlevé ma bouche in extremis, essuyant le peu de liquide que j'avais réussi à éviter.
Il avait penché sa tête en arrière, sa bouche grande ouverte reprenant sa respiration et l'avait relevé dans ma direction, il s'était littéralement jeté sur moi, et avait enfoncé son sexe dans le mien.
Je n'en pouvais plus, alors je le lui avais dit, il avait penché sa tête sur le côté, avec un regard peiné, et il m'avait dit qu'il avait quelque chose à lui pour rester en forme.
Sur le moment j'avais dit oui sans hésiter mais lorsqu'il m'a tendu le verre rouge à côté de lui je l'ai regardé inquiet.
Du sang ?
- Bois.
Ce regard,
ce foutu regard,
ses joues rouges empreinte de désir,
et son sexe, toujours en érection avaient eu raison de moi,
j'avais bu d'une traite.