La seconde d’après, j’étais à terre, souffrant d’une immense migraine.
Je me suis assise, regardant autour de moi, voulant voir les dégâts que j’avais causés , les créatures, X, ils étaient tous à terre et semblaient sans vie.
Cependant, une chose m’interpellait, aucune trace de sang, aucune trace de souffrance, l’aura de mort pourtant présente quelques secondes auparavant avait laissé place au silence.
Pourquoi il n’y a pas de sang ? Dis-je à voix haute.
Parce que nous ne sommes pas vraiment morts.
X, c’était lui qui me parlait dans mon esprit, immédiatement mon regard se dirigea vers lui, il était allongé, recroquevillé contre lui-même les yeux fermés, ses beaux cheveux blonds retombant sur son doux visage.
Tu nous à fait du mal Rim, beaucoup de mal, mais nous ne sommes pas mort, ton pouvoir, je ne te l’ai pas fait travaillé pour éviter cette situation, tu n’es pas comme nous, tu dois travailler encore et encore pour avoir la mort dans le corps, nous c’est innée.
Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? Nous sommes conscients, mais ton pouvoir nous empêche de bouger.
C’est ta chance, ta seule chance.
Après ça, Rim, tu vas mourir, Baal ne te laissera pas en vie après ta petite démonstration d’aujourd’hui.
Ni toi, ni moi d’ailleurs, j’étais responsable de toi, et je lui ai caché tes pouvoirs.
Pire encore, je t’ai appris à t'en servir, alors sauve-toi Rim, ma belle Rim, sauve toi et vie pour nous deux dans ton monde, essaies de ne pas m’oublier, mon cœur ne le supporterai pas.
Pars, il va se réveiller.
Encore assise à même le sol, je regardais X, il semblait apaisé, je ne savais pas quelle décision prendre, mais quand j’ai vu une larme s’échapper de ses yeux, j’ai compris qu’il n’y avait rien pour moi dans ce monde, qu’il n’y avait jamais rien eu finalement alors j’ai pris ma décision.
Je me suis relevée doucement, puis j’ai marché jusqu’à l’eau, enjambant Baal, et je me suis arrêtée devant cette eau noire.
J’ai jeté un dernier coup d’œil à X
Quel est ton vrai prénom?
Queteb
C’est un prénom que je n’oublierai jamais.
En une seconde j’avais traversé l’eau et la seconde d’après j’étais de retour dans mon monde.