Paul joua les maîtres de maison et demanda à chacun, hormis Hermione, ce qu’il désirait boire. L’institutrice en retraite ne parut pas s’offusquer de cette goujaterie. Elle se dirigea vers le coffre où étaient rangées toutes les bouteilles d’apéritifs et de liqueurs et se servit elle-même une bonne rasade de porto. La vieille dame n’était pas sotte au point de ne pas comprendre qu’elle était devenue persona non grata au sein de leur petit groupe mais elle n’en avait cure… Là résidait la force d’Hermione qui pouvait se passer de l’approbation ou du soutien de ses semblables. Assise dans son coin, elle réfléchissait quant à la tactique à employer pour gagner le jeu. Elle invoqua les mânes paternels à la rescousse. À quel moment son militaire de père aurait-il abattu ses cartes ? Fallait-il