VII Première représentation d’Épicharis et NéronProsper a fait en peu de temps les dix lieues qui séparent Paris de Melun ; sur son passage, pas un gendarme ne s’est présenté pour lui demander ses papiers, car son costume singulier, son air de défier tout le monde, et la manière dont il est armé, annoncent un homme qui est d’humeur à sabrer le premier qui voudrait l’arrêter. On le prend pour un agent du gouvernement, et lorsqu’il demande un petit verre d’eau-de-vie, pendant que son cheval souffle quelques minutes, on le sert avec un zèle, une promptitude qui annonce la terreur qu’il inspire. Prosper arrive à sa demeure. En entrant dans la maison, ses yeux cherchent Goulard, sur lequel il a bien envie d’essayer le sabre turc que lui a donné Durouleau. Mais le portier n’est plus là ; une v