VIICette petite Chrysanthème… comme silhouette, tout le monde a vu cela partout. Quiconque a regardé une de ces peintures sur porcelaine ou sur soie, qui encombrent nos bazars à présent, sait par cœur cette jolie coiffure apprêtée, cette taille toujours penchée en avant pour esquisser quelque nouvelle révérence gracieuse, cette ceinture nouée derrière en un pouf énorme, ces manches larges et retombantes, cette robe collant un peu au bas des jambes avec petite traîne en biais formant queue de lézard. Mais sa figure, non, tout le monde ne l’a pas vue ; c’est quelque chose d’assez à part. D’ailleurs, ce type de femme que les Japonais peignent de préférence sur leurs potiches est presque exceptionnel dans leur pays. On ne trouve guère que dans la classe noble ces personnes à grand visage pâl