III-3

2009 Words

Duroy ne pensait plus à partir ; il lui semblait qu’il allait rester toujours, qu’il était chez lui. Mais la porte s’ouvrit sans bruit, et un grand monsieur s’avança, qu’on n’avait point annoncé. Il s’arrêta en voyant un homme. Mme Forestier parut gênée une seconde, puis elle dit, de sa voix naturelle, bien qu’un peu de rose lui fût monté des épaules au visage : – Mais entrez donc, mon cher. Je vous présente un bon camarade de Charles, M. Georges Duroy, un futur journaliste. Puis, sur un ton différent, elle annonça : Le meilleur et le plus intime de nos amis, le comte de Vaudrec. Les deux hommes se saluèrent en se regardant au fond des yeux, et Duroy tout aussitôt se retira. On ne le retint pas. Il balbutia quelques remerciements, serra la main tendue de la jeune femme, s’inclina enco

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