Il s’arrêta, hésitant un peu. Forestier souriait avec malice : – Je connais ça. Duroy reprit : – Oui, ça doit arriver à tout le monde en commençant. Eh bien ! je venais... je venais te demander un coup de main... En dix minutes tu me mettrais ça sur pied, toi, tu me montrerais la tournure qu’il faut prendre. Tu me donnerais là une bonne leçon de style, et sans toi, je ne m’en tirerai pas. L’autre souriait toujours d’un air gai. Il tapa sur le bras de son ancien camarade et lui dit : – Va-t’en trouver ma femme, elle t’arrangera ton affaire aussi bien que moi. Je l’ai dressée à cette besogne-là. Moi, je n’ai pas le temps ce matin, sans quoi je l’aurais fait bien volontiers. Duroy, intimidé soudain, hésitait, n’osait point : – Mais à cette heure-ci, je ne peux pas me présenter devant e