« Ne t’y trompe pas, ajoutai-je, tu as été pris sur le fait, et ton aveu ne saurait empirer ton cas. Mais si tu répares ta faute dans la mesure du possible en nous disant où sont les béryls, tout sera oublié et pardonné. – Gardez votre pardon pour ceux qui vous le demandent », répondit-il en me tournant brusquement le dos, et je vis qu’il était trop résolu pour que mes paroles pussent l’ébranler. Il n’y avait plus à hésiter. J’appelai l’inspecteur, et le lui remis entre les mains. On fouilla sur-le-champ non seulement sa personne, mais sa chambre et chaque endroit de la maison où il aurait pu cacher les joyaux ; mais on n’en trouva aucune trace, et le malheureux garçon refusa d’ouvrir la bouche malgré mes supplications ou nos menaces. On l’a mis au cachot ce matin, et, après avoir accompl