XXXIIILa famille de MaxMax rentra chez son père, passa dans sa chambre, se prit la tête dans les mains, et se demanda comment il allait payer sa dette de jeu, lui qui depuis longtemps déjà ne payait personne. Il avait, le matin, fait un miracle pour trouver la dot promise. – Cela me portera bonheur, disait-il. Sa sœur lui avait prêté huit mille francs. Le mont-de-piété avait fait le reste. Il était décidé à partir pour Londres. – J’enverrai une dépêche à mon père : il ne me pardonnera pas, mais il payera. Tout sera perdu, fors l’honneur. Il n’osait voir en face la colère de M. Auvray. – D’ailleurs, pensait-il, il est impossible qu’il me pardonne, si je lui dis tout. Si je lui parle de loin, j’avouerai mes fautes une à une. Dans un an, je viendrai me jeter à ses genoux et tout sera o