XX La chambre d’Albert Vers cette même heure, il ne faisait pas encore jour, rue Pigalle, dans le petit hôtel de Souzay qui dormait, silencieux, tout au fond de son étroite avenue. C’est seulement une heure plus tard que Mme Meyer (de Prusse) avait coutume de se mettre en campagne, chaque matin, pour porter des nouvelles de ses maîtres aux fournisseurs. Georges était seul dans sa chambre et dormait d’un sommeil agité. Je ne sais quoi l’éveilla, un rêve peut-être, et il se leva sur son séant pour regarder tout autour de lui. Impossible de voir une plus franche, une plus charmante figure d’amoureux, et quand le regard, détaché de son visage, tombait jusqu’à son bras, on éprouvait un serrement de cœur. – Ah ! bon ! fit-il en riant, je ne suis plus dans mon paradis de la Force ! Pauvre M