Le livre

4999 Words
Diana avait compté les jours. Echaffaudant un plan simple, pour prevenir le commissaire. Elle avait comprit, que son ravisseur avait embauché une femme pour jouer sa petite amie "imaginaire" nommé Nadia... elle, elle serait surement droguée et attaché dans l'espece de cave... mais, peut etre que son plan marchera... comme les autres... Elle avait choisit avec soin un livre, et avait passé des heures à corner des pages. Victor avait la même manie qu'elle. Est ce qu'il comprendrait ? Il etait cencé être intelligent ! Elle esperait toujours que quelqu'un comprendrait ses signes... le parfum dans le bouquet ne semblait pas avoir marché. Est ce qu'il prendrait le risque de faire entrer ses invités dans le salon où elle etait en ce moment même ? Elle le saurait bientôt, peut être... elle termine de corner la derniere page. Son message était clair, le titre attirera surement le commissaire, il viendra la chercher avec William et Alexis et elle retournera chez elle, aupres de Merlin. Au comissariat, William écoute avec attention les resultats de l'analyse des griffes de Merlin... L'avant veille, il était rentré chez lui, pour se doucher et dormir un peu. Inquiet de ne pas voir venir le felin, il avait fait le tour du quartier. Le voisin, qui le nourissait l'avait interpellé, lui conseillant de faire verifier si il était bien pucé car une dame de la SPA, avait essayé de l'attraper sois disant dans le cadre d'une campagne de sterilisation...d'apres l'homme, elle était deja venu une fois trainer dans le coin, il y a quelque jours... le voisin de Diana l'avait chassé en disant qu'il etait bien en regle, et elle etait partit rapidement. Il avait vu le chat blanc lui feulait dessus et la griffait. Quand Blake lui avait demandé si elle n'avait pas un accent de l'Est, il n'avait pas hésité une seconde... le jeune homme avait donc mis Merlin dans ses bras et lui avait coupé le bout des griffes... peut être y avait il de l'adn, qui permettrait d'identifier la femme. Il se dit qu'il doit penser aux friandises pour le chat qui n'etait pas vraiment d'accord pour cette seance de manucure... il devait être encore planqué dans la vieille grange, en train de bouder... il est déçu par les resultats : " il y a bien de l'ADN sur ses bouts de griffes, feminin, on a pu constater qu'elle est d'origine caucasienne, surement Slave... on a trouvé une correspondance pour une vieille affaire... on avait besoin de confirmer l'identité des deux personnes décédés dans un camion... des refugiés, le passeur a eu un accident..., apparement les collegues avaient prelevé l'ADN de leur fille mais la photo est mauvaise et elle date, ... pas de papiers à l'époque, elle parlait même pas Français... on a juste un nom Zlatana Vladimirof... c'est fort probable qu'elle ai changé d'identité... - c'est deja un debut... meme si j'avoue que je m'attendais à plus... merci d'avoir fait si vite - ho de rien, j'avais jamais analysé des griffes de chat... en tout cas, ta suspecte, doit avoir des belles cicatrices de griffures, pour retrouver autant de matieres, il a du griffer profond... - oui, il a de sacrées griffes j'en sais quelque chose... à bientôt et merci encore, je te revaudrais ça - bon courage Will". Le lieutenant part rapidement prevenir son équipe de fideles... dont Alex, Jordan, Sophie, et desormais Guillaume, soutenue par le commandant et bien sur, toujours surpervisé par le commissaire. Il demande à son cousin de chercher toutes les informations possibles sur cette femme, pendant que lui et Victor iront interroger le veterinaire qui avait lourdement dragué la jeune fille il y a quelques temps, les deux hommes montent dans la jaguar noire du chef de police : " tout va bien commissaire ? Vous semblez soucieux... - hum... un ami tres proche doit nous presenter sa nouvelle petite amie, je n'ai pas vraiment la tête à ça... mais je me sens obligé de faire bonne figure... enfin... c'est rien d'important.... concentrons nous sur le veterinaire... des antecedents ? - une main courante pour harcelement, mais Diana m'avait deja dit qu'elle l'avait vu mettre une main aux fesses d'une secretaire... et qu'elle sentait un certain malaise en sa presence - je ne pense pas qu'il soit allé jusqu'à l'enlever... il n'a pas l'air d'un homme à se contenter d'une seule femme... - possible... mais le fait qu'il puisse se procurer facilement des seringues et diverses drogues, ne joue pas en sa faveur - on va voir ce qu'il a nous dire... je compte sur toi pour garder ton sang froid - bien sur..." ils se garent sur le parcking du cabinet et entrent sous les yeux interrogateur d'une secretaire : " bonjour... vous venez chercher un animal ? - Commissaire Martin, et voici mon lieutenant... nous voulons parler au Docteur Tarare... - ha... heu... il est en consultation - nous allons attendre... dites moi... il est comment le docteur avec les clientes ? - heu... je ne sais pas... - vous ne savez pas ? Bon... et avec vous ? - heu... je... il est normal... je suis desolée j'ai du travail... - hola jeune fille... il va falloir etre plus bavarde que ça... sinon vous devrez venir au commissariat" la secretaire est genée, William sent sa peur : " il a deja eu des gestes deplacés je presume ?" Elle hoche la tête, il lui montre une photo de Diana : " elle vous dit quelque chose ? - heu... oui... ça fait un moment qu'on ne l'a plus vu... - c'est normal, elle a changé de veterinaire suite aux agissements du docteur... alors ? Des gestes ? Des paroles ? - peut etre oui... enfin rien de mechants... - le sexisme et le harcelement paraissent jamais mechant jusqu'à ce qu'on finissent violer..." Blake n'a pas le temps d'en dire plus. L'homme sort de la piece avec un couple et leur chien : " pas d'inquietude si il est moins actif quelques jours, je vous laisse voir avec la secretaire pour les medicaments, au revoir à qui le tour ?" Victor sort sa plaque : " à nous... vous permettez ? Commissaire Martin et lieutenant Blake police... - ho... et bien... venez...". Il leur fait signe de le suivre dans le bureau servant de salle de soin : " en quoi puis je vous être utile ?" Le commissaire sourit... il connait ce genre d'homme, sur de lui... il lui montre la photo de la jeune fille : " elle vous dit quelque chose ?" Il regarde à peine le telephone : " non désolé, pourquoi....? - vous êtes sur ? Regardez la bien... - elle est mignonne mais ça ne me dit rien" Blake lui montre les conversations : " et la ? Ça vous parle mieux... ? - ha ha... je vois... elle porte plainte ? - pas vraiment non... elle a disparut... et comme nous avons retrouvé ses discussions dans son telephone, on se posait des questions... - c'est dommage pour elle, mais j'y suis pour rien... c'est vrai que j'ai cherché à la draguer mais je me suis lassé... trop jeune pour moi - elle vous a bloqué plutot non ? Et a changé de veterinaire... - je ne suis pas du genre à courir apres les femmes... elles viennent seules à moi, cette fille etait jolie, pour être honnete je l'aurais bien mise dans mon lit mais de la à l'enlever... et puis, elle c'est jamais plainte... - les messages ne sont pas de cette avis, elle vous demande plusieurs fois d'arreter - croyez moi, c'etait une petite allumeuse..." les deux policiers se lancent un regard voulant dire exactement la même chose : " on ne frappe pas....". Victor continue de lui poser quelques questions : " j'imagine que vous avez facilement accés à des produits du genre... calmant ? - les produits veterinaires ne s'utilisent pas sur les humains... et puis franchement... cette nana avait un copain flic vous croyez que j'aurais pris le risque de l'enlever ? - ça ne vous genez pas pour lui envoyer des photos de votre.... intimité... et de lui en demander... - elle allait finir par ceder... - vous savez qu'envoyer des photos de ce genre sans consentement, est punit par la loi ? - elle n'a pas porter plainte que je sache, vous savez commissaire, je connais bien ce genre de femme... elles disent non pour se donner un air de sainte nitouche mais elles n'attendent qu'une chose, c'est d'y passer... - et bien, nous en reparlerons quand nous l'aurons retrouver...". Blake s'étire, devoilant un petit aperçut de ses muscles tendus : " les... " d**k pick", le harcelement, votre antecedent de mains courante... j'espere que vous avez un bon avocat... - ne vous en faite pas pour moi sergent, elle ne portera jamais plainte... - c'est lieutenant... on verra ça...". Alors que les deux policiers passent la porte, William enlace soudain le veterinaire, et lui murmure : " en fait.... le copain flic... c'est moi... je te dit à bientôt doc... quelque chose me dit qu'on va se revoir tres vite...". Victor sourit en voyant palir le veterinaire : " et par un heureux hasard, mon fils, qui se trouve être policier également, est le meilleur ami de cette jeune femme... vous passerez au poste demain, je compte bien eclaircir quelques points...". Les deux hommes partent, avec la même envie de lui en coller une : " tu en penses quoi William ? - hum... pas grand chose, c'est un connard mais je ne pense pas que se soit notre homme... - oui... en effet... bon sang ! Toujours aucunes pistes... à part cette femme... bon... je te ramene chez toi, et je file... et c'est un ordre lieutenant, tu as besoin de te reposer. - à vos ordres... j'en profiterais pour fouiller dans ses affaires, j'ai peut etre loupé des choses... - tu n'as rien à te reprocher... celui qui a fait ça à preparer son coup depuis longtemps... il a tout planifier minitieusement.. - je ne vous remercierais jamais assez pour tout ce que vous faites... - tu n'as pas à le faire, je mentirais si je diser que je n'etais pas attaché à ta compagne... elle m'a permis de retrouver mon fils, sauver ma belle mere, redonner le sourire à ma femme, et permit d'arreter quelques malfrats... bon je t'avoue que je suis content qu'elle ne soit pas ma fille non plus... Alex me suffit... - ses deux là dans la même fratrie, ils vous menerez la vie dure...". William n'en revenait pas de dire ces mots... mais c'est vrai que sans lui... il lui devait beaucoup, il ne menageait pas ses peines... Pendant que son compagnon regagne leur maison, Diana pose le livre en evidence sur la table basse. En esperant que le comissaire vienne dans ce salon precisemment. La demeure a l'air immense... Victor et Catherine ont quatre salon chez eux... elle sourit à son geolier qui ravit entre dans la piece : " j'ai une surprise pour toi, on a juste le temps avant qu'ils arrivent, tient met ce manteau - je peux enfin sortir ? - oui, ton jardin est terminé... il y a cependant quelques regles à respecter... ne t'approches pas du grillage, il est electrifié... et tu devras porter ce bracelet..." il lui met un bracelet qui ressemble à un collier anti aboiement pour chien : " si tu crie, tu recevras une decharge... de toute façon personnes t'entendrais... allez viens, profitons en...". Il lui attache les mains, et la dirige. Elle n'oppose pas de resistance, pressée de pouvoir enfin respirer l'air frais. Ils descendent les escaliers et la jeune femme aperçoit une porte entrouverte... mais le tazeur dans son dos la dissuade de tenter quoi que se soit. Ils descendent encore d'un etage, et sortent par une petite porte. Il pousse sa victime dans un grand enclos, au grillage infranchissable. Elle decouvre un jardin ressemblant à la foret se trouvant derriere chez elle... un sentier semble s'enfoncer dans une foret de pins, de chataigniers et de chenes. Des bogues recouvre partiellement le chemin. Diana s'attend presque à voir apparaitre Merlin... la voyant sans voie, l'homme pose ses mains sur ses epaules : " ça te plait ? J'ai mis du temps à recréer cet endroit... j'ai fait reproduire la croix ou tu t'arrêtais...". Elle ne sait pas quoi penser... si il l'a prend pour son ex, pourquoi cherche t il à reproduire sa chambre, son chemin de promenade favorit... : " c'est tres beau... - faisons le tour, ensuite il faudra que tu ailles un moment dans la cave, mais ne t'en fait pas, ta remplacante ne passera pas la nuit à ta place, se seras seulement pour le repas. - pourquoi ne puis je pas rester dans la chambre !? - parceque Catherine ne peux pas s'empecher de fouiner partout... elle veut toujours diner dans ta salle à manger, ça lui rappelle des souvenirs..." elle respire à pleins poumons, le vent qui lui ebouriffe les cheveux est frais, elle laisse couler quelques larmes en sentant un timide rayon de soleil lui rechauffer un peu son corps tremblant. Elle commence à s'essouffler : " il faut aller moins vite..." il ralentit la cadence. L'enclos est grand, il doit faire au moins la taille de son terrain. Elle se tord un peu les chevilles sur le sentier escarpé, mais ne s'en plaint pas. Ça fait des semaines qu'elle marche dans ses quartiers. Tournant en rond sans vraiment pouvoir se degourdir les jambes. Elle sent ses jambes faiblir : " je dois m'assoir...", il l'enmene jusqu'à la petite croix qu'il a fait reproduire, il a fait installer un petit banc où elle se laisse tomber. Elle entend les gresillements de la cloture. Elle ne pourrat jamais sortir d'ici... elle est partagée entre la joie de pouvoir être dehors et la tristesse de ne pas être libre. Ce chemin est la replique de celui où elle et William font parfois du jogging... elle ne comprend pas si c'est du sadisme de sa part... Elle fond en larme subitement, son ravisseur l'a fait se relever : " tu es fatiguée, nous continuerons le tour demain... - je ne veux pas rentrer ! Je veux attendre ici... je serais mieux que dans cette cave sordide ! - tu refais l'enfant, il va faire nuit et tu auras froid" il sort doucement une seringue de sa poche, et lui injecte un calmant. Elle ne se debat même pas en sentant l'aiguille. Resignée... Le commissaire ne comprendra jamais son message, William et Alex ne saisiront jamais les signes qu'elle leur envoit... ses parents l'oublieront, apres tout elle a plus souvent était un poids pour eux... elle laisse sô ravisseur la soulever dans ses bras : " tu comprendras un jour que c'est pour ton bien Eugenie...". Il la descend dans la cave, et ouvre une porte cachée, derriere une etagere coulissante remplit de bouteilles de vins. Il la depose sur un petit matelas et verifie que ses mains sont toujours bien attaché. Il ligote aussi ses pieds et baillonne sa bouche. Apres l'avoir embrassé sur le front, il l'a laisse là, seule, et remonte les etages. Dans le salon, une jeune femme l'attend : " Nadia, tu es à l'heure c'est bien... tu te souviens de ce que tu dois faire ?" Elle acquiesse et Gregory sourit... il entend la voiture de son ami se garer brusquement... ça sent la prise de tête avec sa femme. Il prend sa petite amie par la taille et la sert fermement comme pour la menacer : " tient bien ton role si tu veux ton argent...". Elle susurre un "oui" tremblant... c'est ensemble qu'ils acceuillent leurs invités : " Victor, Catherine ! Quel plaisirs de vous voir... voici Nadia ". Elle sourit, et tend sa main à Catherine qui la regarde de haut... et à Victor qui lui tend un bouquet : " Gregory m'a beaucoup parlé de toi... je comprend mieux pourquoi..." il enlace son ami et le groupe entre dans la maison. La femme du commissaire se dirige vers le petit salon où elle retrouvait sa meilleure amie... l'hote demande à sa gouvernante de monter les rafraichissements. Elle prend avec douceur une photo d'Eugenie : " tu ne l'as pas enlevé ? - non... elle restera toujours ma femme... - ça ne te deranges pas Nadia ? - ho... heu non... c'est normal... merci pour les fleurs, elles sont ravissantes - ne me remercie pas.... c'est Victor qui les as choisit, personnellement j'aurais choisit un bouquet moins banal..." son mari leve les yeux au ciel : " tu n'avais qu'a t'en occuper... - pourquoi ? C'est toi qui tenait absolument à en acheter..." Gregory rit et tend un verre de wisky à son ami : " il a bien fait, c'est une attention delicate, je suis content que Nadia te plaises, c'est important pour moi - pour l'instant elle me semble tout à fait charmante... et serieuse..." la jeune femme se presse contre son compagnon : " je suis contente de vous rencontrer, vous êtes commissaire de Police c'est ça ? Ça doit être passionnant - en effet... et toi tu es infirmiere ? C'est comme ça que tu l'as rencontré ? - oui, un changement de planning bien heureux, j'etais si impressionnée au début..." Catherine hausse un sourcil : " impressionnée ? C'est un homme comme un autre... tu n'es pas la premiere infirmiere qu'il nous presente... bon... donne moi ce bouquet que je le mette dans un vase... que tu puisses en profiter au moins quelques jours...". Elle prend le bouquet et attrape un vase pour aller le remplir dans la salle de bain. C'est curieux comme l'odeur d'Eugenie est encore présente... sa brosse à cheveux est toujours posée sur le lavabo... des cheveux roux en depassent. Nadia ne vit donc pas encore ici. Cette fille est bizarre... elle semble jouer un rôle... elle remplit le vase et retourne dans le salon. Son mari est assis dans le canapé, regardant sans gene le decolté de la jeune fille : " cette robe est magnifique, j'espere que la matiere ne te declenchera pas d'eczema...." la jolie blonde est surprise : " de quoi ?... Ho... non... non... je..." Gregory la coupe : " ça ne se declenche qu'en cas de stresse... ne t'en fait pas, grace à ton couturier, ses robes ne la generont pas en cas de crises... - Victor, peux-tu au moins me laisser un peu de place ? Tu n'en n'as pas des assez grosses pour ecarter tes jambes à ce point ..." il sourit et laisse sa femme s'assoire à ses côtés... Gregory s'enquiere du travail de son ami : " comment ça se passe au poste ? - Ho... Alexis est toujours sur mon dos... on tourne en rond mais on a enfin une empreinte plus precise du vehicule qui l'aurait enmené... - ha oui ? Vous avez un suspect ? - une suspecte... on essaye de retrouver sa trace mais elle a changé de nom, ça rend la tache difficile.... - c'est terrible..." Catherine lance un regard noir à son mari : " ce n'est pas si terrible... etant donné qu'il est là à boire du wisky... - ho ne recommence pas... Diana est quelque part et on la retrouvera... - oui en prenant du bon temps..." la jeune fille papillonne des yeux : " vous connaissez la jeune femme enlevée ?" Victor sourit : " oui... c'est la meilleure amie de mon fils et la compagne d'un de mes officiers... de mon meilleur officier... - nous l'avons eu plusieurs fois à la maison, je suis tres attachée à elle... c'est une jeune femme intelligente et cultivée... Victor aussi l'aime beaucoup... - l'officier en question est le cousin de mon fils... du coté de sa mere... elle est peu comme de sa famille... c'est d'ailleur elle qui m'a aidé à ameliorer mes rapports avec lui... - votre fils à quel âge ? - trente deux ans... je l'ai eu jeune... mais j'ignorais son existence.... - quand je pense que tu n'as pas voulus m'en faire... heureusement c'est un garçon charmant et bien eduqué...". L'oeil de Victor se pose sur un livre. Le titre attire son attention, "Captive", il lit le resumé : " je ne connaissait pas cet auteur, je peux te l'emprunter ? - bien sur, ce qui est à moi est à toi." Catherine rigole : " fait attention Nadia... ils ne s'empruntent pas que des livres... ils adorent se preter leurs jouets surtout les nouveaux....". Nadia sourit un peu gené... Diana a des fourmis dans les jambes. Elle est là, seule, depuis des heures. Droguée à moitié par le calmant. Elle regarde le mur recouvert de photos... ses photos volées, ses instants qu'il avait salit. Comment s'y était il prit pour les observer sans que personne ne le remarque ?. Il y avait des images la montrant au travail, au bras d'un beneficiaire, avec un enfant dans les bras, ou en promenade avec son chat. Sur une photo, elle faisait du yoga avec Alexis. Sur une autre, elle était avec ses amies. Il avait entouré une photo en particulier qui semblait beaucoup lui plaire. Elle y etait avec Tom, le fils de Guillaume, sur un banc au parc en train de rire en mangeant une glace. Pauline avait trouvé un travail, elle vivait dans un foyer et avait demandé au jeune homme de reconnaitre l'enfant ce qu'il avait accepté. Quand elle intervenait chez son pere, elle acceptait parfois d'enmener l'enfant en promenade. Il avait finit par l'appeler tata vu qu'elle etait la compagne de son oncle. Est ce qu'il allait l'oublier lui aussi ?. L'homme avait poussé le vice jusqu'à les prendre en photo pendant qu'ils faisaient l'amour... la photo semblait prise de derriere la fenetre de sa chambre. En ete, ils la laissait souvent ouverte... elle était sur William, ce jour la, ils avaient fait l'amour tendrement. Elle ne s'etait jamais sentie observé... pourquoi William n'avait il rien remarqué lui ? C'est lui le policier. Il aurait du s'en rendre compte ! Diana detourne les yeux de la photo de son compagnon trouée par des balles. Elle esperait qu'il saurait être mefiant.... si il le tuait, elle se vengerait ! Elle tenterait de le tuer en retour quoi qu'il puisse lui faire ! Le commissaire etait surement juste au dessus d'elle... si il savait qu'elle était là... elle tente sans succès de taper contre une paroie, en vain... elle n'a plus de force. Elle essait de se tourner sur le dos pour ne plus voir ses images. Mais la position est insuportable. Elle pleure de douleur et d'epuisement. Combien de temps va durer ce f****e diner ! Elle a hate de retrouver un lit confortable... Victor ne remarquera pas son livre... elle ne sortiras jamais d'ici... elle meurt de faim... est ce qu'elle aura le droit de manger avant de rejoindre sa chambre ? Diana reflechit longtemps... si personne ne lui vient en aide, il faudra qu'elle s'en sorte seule... en endormant sa mefiance... être plus reconnaissante... elle entend soudain des voix tout pret, son ravisseur discute alcool avec le commissaire ! Ils sont de l'autre coté de la cloison ! Elle reunit le peu de force qu'elle a pour se trainer contre la porte. Gregory n'hesite pas à enmener son ami dans sa cave, c'est tellement ecxitant... si il savait que sa petite protegée est juste là... Victor a toujours son arme sur lui, est ce qu'il oserait s'en servir contre lui ? Si il lui proposait de "s'amuser" avec sa prisonniere, en echange de son silence est ce qu'il accepterait ? Il ne voulait pas avoir la reponse, Diana est desormais à lui, bientot leur enfant viendra completer leur famille et tout seras comme avant.... ou presque... il savait que sa femme n'avait pas supportait que l'enfant ne soit pas de lui. Il n'aurait jamais du lui dire la verité. Cette fois, il ne serait pas obligé de demander à son ami de faire un enfant à sa place.... Dans le noir, legerement emechée et fatiguée, elle n'avait pas fait la difference entre les deux hommes... pour Victor, ça ne representait rien, les enfants le laissait indifferent, mais pour Gregory, c'etait un aboutissement. Il revait d'un garcon mais ne pouvait pas en avoir... il avait suffit d'une fois pour que quelques temps plus tard, le test soit positif. Non seulement plus personne ne remettait sa virilité en doute, mais Eugenie était aux anges... il laisse son ami choisir le vin, il s'y connait bien mieux que lui : " alors ? Lequel accompagnerait mieux le repas ? - ta petite amie aime le vin j'espere ? - elle n'y connait rien, elle est trop jeune pour apprecier ce genre de chose - Diana sait au moins apprecier une bonne cuvée... - il n'y a pas que Catherine qui est fascinée par cette fille je me trompe ? - ne me dit pas que tu ne l'as pas trouvé toi aussi à ton goût... j'ai bien vu comment tu la regardais à mes diners... - oui, c'est vrai qu'elle etait tres belle mais c'etait avant de rencontrer Nadia... - ne parle pas d'elle au passé, elle est vivante et je compte bien la retrouver... enfin pour ce soir je compte bien profiter de ta compagnie.... ho... attend.... tu n'entends rien ?..." un petit grattement venant de la cloison attire son attention : " tu dois avoir des souris.... Duchesse a fait une portée de batards avec le chat qui traine dans mon ecurie, veux tu que je t'en garde un ? Ça feras un excellent chasseur.... - ho ne t'inquietes pas, je mettrais de la mort aux rats.... rejoignons nos femmes, j'ai peur que Catherine traumatise Nadia... - elle la teste... pour l'instant elle a l'air de bien s'en tirer... en tout cas bravo, elle est ravissante...". Diana insulte dans sa tête le commissaire, " mais quel abrutit ! Tu parles d'un flic ! Des souris ! Tu parles que tu vas me retrouver !". Elle n'a plus envie de pleurer mais de hurler ! Ce qui est impossible avec le baillon. Le commissaire est vraiment trop stupide ! Evidemment il doit être plus interessé par le decolté de sa remplaçante que par des bruits suspects ! Peut etre que Catherine sera moins stupide ! Elle essait de se souvenir de ce que William lui avait apprit : " si un jour tu es attachée, reste calme, la panique ne te feras pas avancer, il faut respirer et analyser ce qu'il y a autour de toi. À trop bouger, tu risques de resserer tes liens". Ce jour la, Alex voulait passer à la pratique... mais connaissant son ami, elle avait refusé craignant de finir attaché dans un lit... ce qui n'etait pas vraiment son fantasme. Elle se redresse un peu, et essais de respirer calmement... ses liens sont en cordes, elle cligne des yeux, il n'y a que la lampe eclairant le mur de photo. Elle ne voit pas grand chose, et c'est peut etre mieux comme ça, car l'endroit doit grouiller de bestioles... Victor ne se sent pas vraiment tranquille... comme si il y avait quelque chose qui n'était pas normal. D'habitude, il se sent à son aise dans la maison de son ami. Ce soir, il a une drole d'impression et sa femme ne l'aide pas vraiment à aller mieux... elle lui chuchotte pendant un b****r entre le nouveau couple : " je sens l'odeur d'Eugenie partout... comme si elle était encore là... - arrêtes tu veux !? Ne gache pas la soirée... - c'est le meme parfum que Diana..". Il regarde la bouteille vide et sourit : " la bouteille est vide, je vais en chercher une autre - je t'en prit, tu connais la maison...". Les deux hommes echangent un regard de conivence... Cette maison était à la famille Martin... Victor l'avait vendu à son ami peu de temps avant son premier mariage. Il descend les escaliers et s'approche de la cloison... il colle son oreille contre le mur. Si il s'ètait appuyé un peu contre l'etagere, il aurait sentit qu'elle coulissait... il toque, tendant l'oreille... : " Diana...?...", il rit se rendant compte du ridicule de la situation : " mais qu'est ce que je fait....". Il secoue sa tete en soupirant, avec ses remarques, Catherine commence à le rendre fou... soupçonné son ami... qui est juste au dessus avec une femme ravissante dont il semble fou amoureux... il prend une nouvelle bouteille et remonte vers les autres. Si il avait toqué plus fort, Diana se serait peut être reveillée... epuisée de s'etre trainée, d'avoir tenté de defaire ses liens, elle s'était endormie. Il passe le reste de la soirée plus detendu. Il n'oublie pas de prendre le livre qu'il a reperé. En s'asseyant dans la voiture, il le tend à sa femme, qui lui fait une remarque : " Je croyais que Gregory detesait abimer ses livres... tu m'écoutes ?! - non... tu as dit bien trop de betises pour ce soir... - pfff.... toi des qu'une fille a un decolté de toute façon... - tu n'as qu'à en mettre, je les regarderais tout autant...". Il pose sa main sur sa cuisse, desireux de prolonger la soirée d'une maniere agreable... : " tu n'as pas peur d'être déçu ? Mes seins ne sont certainement pas comme ceux de cette fille... - tu es ma femme... je t'aime... et je te desirerais toujours... - m'aimais je n'en doute pas... mais non tu ne me desires pas toujours Victor... - ce soir je te veux... il faut profiter du moment present". Il demarre, en jettant un regard dans le retroviseur... dans le virage, le livre tombe sans qu'ils n'y pretent attention. Pendant ce temps, William porte Merlin. Si il etait entré dans la grange, il aurait vu une nuisette...
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