* * * Les lèvres de Taar se retroussèrent tandis qu’il plaquait l’alien au sol. Son instinct exigeait qu’il satisfasse sa faim. L’odeur chaude et parfumée de son sang et de sa peau attisait son appétit, le transformant en un brasier ardent. Il écarta ses dents pointues et laissa sa longue langue fourchue se dérouler afin de pouvoir toucher la peau lisse. Il tressaillit en réaction à la décharge douloureuse qu’il reçut au moment où il toucha la chair laiteuse. Mécontent, il secoua la tête et grogna, envahit par un torrent d’amertume qui remplaça l’agréable odeur. Il recula, libérant la créature, le goût imprégnant toujours ses papilles gustatives. Il avait besoin de quelque chose pour le faire passer. Un sentiment de désespoir le gagna à mesure que l’horrible goût s’intensifiait. Roulant