* * * Lacey balaya la cour d’un regard. Il y avait quelque chose ; quelque chose qu’elle n’avait encore jamais senti. L’inquiétude la gagna. Elle tira le verrou du portail du corral, qui s’ouvrit lentement. Les deux chevaux et la mule se ruèrent hors de l’enclos. Elle ne s’en faisait pas pour eux ; ils rejoindraient le pâturage qui séparait sa maison de celles de sa tante et de ses sœurs. Sa main se resserra autour de la tasse de café fumante qu’elle venait de se servir lorsque Ginger s’était mise à aboyer frénétiquement. Les poils de son dos étaient dressés et la détresse dans ses aboiements indiquait à Lacey que son malaise provenait d’un réel danger. Ne sachant pas où se trouvait la menace, elle rejoignit calmement la jeune mère et lui envoya une onde de chaleur. Par précaution, elle