Chapitre 1: Les disparitions
Lya
Quand mon réveil sonne pour me sortir de mon merveilleux rêve, je n'ai qu'une envie, c'est de l'exploser. J'étais en plein milieu d'un échange, peu catholique avec Marc Sloan.
_ Méchant réveille ! Tu aurais pu attendre la fin de mon histoire avec Marc... Déjà que je dois attendre une semaine pour savoir s'il va oui ou non ce mètre avec Lexie !! Grr...
_ Lya !! Tu es réveillé ?
_ Oui Colonel !! J'arrive !!
Le colonel, c'est mon grand-père. Vu que maman est constamment en voyage d'affaires, je vis avec lui. Malgré le fait qu'il soit retraité, il agit toujours comme telle. "Colonel un jour, colonel toujours." C'est sa devise. Avec lui, c'est debout tous les matins à 5 heures. Un footing de 2 heures et un p'tit déj équilibré avant d'aller en cours. L'Université étant à quinze minutes de la maison. J'y vais à pied.
_ Lya !!! Devine quoi !!!
_ Bonjour Lya. Tu as bien dormi ? Très bien, merci Claire.
_ Salut à toi aussi. Je vois que tu es de bonne humeur.
_ Ouais, je n'ai pas deviné...
_ Jackson organise une fête pour son anniversaire !!!
_ Et? En quoi est-ce que ça me concerne ?
_ On est invité !! S'il te plaît, dit moi que l'on va y aller ensemble !!!!
_ Quand et où ??
_ Ce week-end, sur la plage.
_ Ce week-end ? Aie... Je ne peux pas y aller. Je vais au concert avec le Colonel.
_ Tu plaisantes, j'espère ?
_ Non Claire, malheureusement pas. Le colonel a réservé ses billets depuis plus de six mois. Je ne peux pas lui faire ça.
_ T'es pas sympa, en tout cas, tu ne sais pas ce que tu perds. Mitch y allait aussi...
_ Pourquoi ce concert a-t-il lieu ce week-end... Dis-je en fassent la moue.
La cloche sonne et on part en cours. Encore une semaine qui a passé vite. Pour moi, le vendredi soir, c'est le début d'une longue soirée. Je ne peux peut-être pas aller à la fête de Jackson ce Week-end. Mais, pas question de ne pas sortir ce soir.
_ On sort ce soir ?
_ Ouais, tu veux aller où ?
_ Y a une nouvelle boîte qui vient d'ouvrir. Il parait que c'est une tuerie.
_ Génial, je passe te prendre à 23 heures.
_ OK, à tout à l'heure.
Claire n'a pas encore le permis. Du coup, je suis toujours obligé de jouer les chauffeurs et surtout, je ne peux pas boire. Mais je m'éclate quand même.
_ Grand-père ? Grand-père, j'suis rentré !!
_ Chuteeee !!!! Dit le colonel en augmentent le son du téléviseur...
Je le rejoins et m'assois à ses côtés, écoutant la journaliste.
« En un mois, le nombre de personnes disparues a augmenté de 20 %. En effet, il y aurait déjà plus de 25 personnes disparu, et ce, en un mois. Nous recommandons au jeune âgé entre 17 et 25 ans, qu'ils soient homme ou femme, la plus grande prudence. Car jusqu'ici, les personnes disparues n'ont aucun point commun. Ils viennent de plusieurs endroits des États-Unis. Ils peuvent disparaître du jour comme de la nuit. Ils ne laissent aucune trace derrière eux. Ont-ils fugué ? Avons-nous affaire à un tueur en série ? Ou bien est-ce un pur hasard ? Nous vous tiendrons informé de l'avancée des recherches. »
_ Qu'est-ce que tu crois qui leur est arrivé, Grand-père ?
_ Je ne sais pas ma puce. Mais, si tu sors, sois prudent... Je ne voudrais pas te perdre.
_ T'inquiète grand-père. Je resterai dans les zones où y a du monde et j'éviterai de restée seule.
_ Tu pourrais aussi rester ici et passer la soirée avec moi.
_ Grand-père, je ne peux pas rester enfermé parce qu'il y a un fou qui fait, je ne sais quoi avec les gens... Ça fait encore plus flipper dit comme ça.
_ ...
_ Voilà ce qu'on va faire, je vais appeler Claire pour être sûr qu'elle sort toujours. Si c'est le cas, je t'appelle toutes les heures ou je t'envoie des SMS, qu'en dis-tu ?
_ Toutes les heures !
_ Promis, je t'aime grand-père.
J'embrasse fort mon grand-père et monte me préparer. Puis sort rejoindre directement Claire. Quand on arrive à la boîte, c'est déjà blindé de monde. J'envoie un SMS au Colonel pour dire que tout va bien, avant de partir dansé sur la piste prévue à cet effet. Claire se dandine pour séduire et moi, je danse en ferment les yeux. Laissant la musique m'entraîner avec elle. Je tourne la tête dans tous les sens. Je me déhanchais comme une diablesse sur Despacito. Je m'amuse comme une folle, rigolant avec Claire... Vers trois heures du matin, la fatigue commence à se faire sentir et depuis une heure, je me sens observé. Comme si quelqu'un ne me quittait pas des yeux. J'ai beau regardé autour de moi, je ne vois rien, ni personne.
_ HEY !!! NE ME DIS PAS QUE T'AS DÉJÀ TA DOSE !!!! Crie Claire par-dessus la musique.
_ NON, POUR L'INSTANT ÇA VA !!! MAIS, FAUT QUE J'AIE AUX TOILETTES, TU M'ACCOMPAGNES !!!
_ OK ? ÇA SERA L'OCCASION POUR MOI D'EN FAIRE AUTANT !!!!
Tout en me dirigeant vers les toilettes, je regarde si je vois quelqu'un de bizarre. Tenant bien la main de Claire dans la mienne, j'avance à vive allure... Je fais attention à Claire qui a l'air un peu pompette.
_ Tu me tiens la porte, j'en ferais autant pour toi...
_ Hey !! C'est moi qui avais envie avant toi !! Dis-je en tapent sur la porte.
Quand elle sort, je fonce à mon tour... p****n, que ça fait du bien. Une fois terminé, je sors. Mais à ma grande surprise, Claire n'est plus là. Super !! Merci la copine. Elle aurait pu m'attendre. Je retourne sur mes pas, faisant attention de ne pas foncer dans les gens. Un type me bouscule et je suis sûr qui l'a fait exprès...
_ Oh !! Tu ne peux pas regarder ou tu vas !!!
_ Désolé, je ne regardais pas devant moi...
Le mec est canon et si je ne devais pas rejoindre ma copine pour l'étrangler. Je serais bien resté papoté avec lui. Un grand brun aux yeux bleu tout à fait mon genre.
_ Vous cherchez votre amie ?
_ Ouais, comment le savez-vous ?
_ Oh, je vous avais vu passer la première fois... Je viens de la voir partir dehors. Elle n’avait pas trop l’air de tenir debout...
_ Quoi ! Pff, elle a encore trop picolé. Elle est complètement folle, c'est moi qui la ramène... Merci, monsieur.
_ Mais, de rien... Dit-il en me souriant.
Je pars vers la sortie et cherche après elle. Comme je ne la vois pas. Je me dis qu'elle a dû aller plus loin.
_ Elle est sûrement à la voiture... Claire ? Claire ! T'es ou, bordel ?
J'allais pour faire demi-tour. Quand je vois le type de tout à l'heure, celui qui m'a dit que Claire était sortie, se diriger vers moi...
_ Et merde, quelle conne je suis…
Je m'éloigne de lui comme si tout aller bien. Marchant d'un pas assez rapide, je me dirige vers la maison du colonel. Quelque chose me tombe dessus, un poids très lourd. Je me casse la figure littéralement, me cognant la tête sur le trottoir comme une merde. Puis le trou noir…