Les deux sous-officiers restent en général à l’arrière-garde, quand ils ne parcourent pas la ligne des tirailleurs. Ils ne parlent à personne, sauf à leurs hommes, auxquels ils adressent, de temps à autre, des ordres brefs aussitôt exécutés. Il faut reconnaître que, si notre escorte est peu nombreuse, elle est du moins fortement commandée. Le lieutenant Lacour se tient en tête, à peu près à la place qu’occupait le capitaine Marcenay, à côté de M. Barsac. Je remarque que Mlle Mornas a rétrogradé de quelques rangs. Elle est avec Saint-Bérain, derrière le docteur Châtonnay et M. Poncin. Mlle Mornas n’a pas l’air de priser beaucoup la société du lieutenant. Rien à dire sur le compte de celui-ci, cependant. S’il parle peu, il agit. Il est certain que son attitude énergique n’est pas étrangère