M. Barsac a raison. L’ordre n’a pas été volé. Il continue : – Quant à l’impression que vous ont faite les hommes et leurs chefs, sur quoi repose-t-elle ? En quoi ces tirailleurs, que vous apercevez d’ici, diffèrent-ils de tous les tirailleurs noirs ? Je regarde comme j’y suis invité, et je suis forcé de reconnaître que M. Barsac a encore raison. Où donc avais-je l’esprit, hier soir ? Je me suis suggestionné moi-même. Ces nègres-là sont pareils à tous les nègres. M. Barsac a conscience de son avantage. Il reprend avec plus d’assurance (et Dieu sait pourtant si c’est l’assurance qui lui manque !) : – Passons aux sous-officiers. Qu’est-ce que vous leur trouvez de particulier ? Ils sont très sales, c’est vrai, mais pas plus que certains sergents du capitaine Marcenay. On ne peut pas, en ca