Oubliant les sabots, avec Flore tout acquise à ses idées, les deux enfants prennent de la terre à pleines poignées et la jettent sur de nombreux cornets pour rendre la glu inopérante. Après quoi, ils s’avancent vers les étangs, s’amusant de la peur des grenouilles et surtout de leurs plongeons aussi vertigineux que précipités auxquels répond, au fond des eaux claires, le nuage de vase soulevé par la fuite à reculons des écrevisses.
— François, il faut rentrer…
— Attends ! On doit d’abord retrouver tes sabots.
Autour des bassins du lavoir, les conversations ont continué de s’animer, mais comme aucune nouvelle information digne d’intérêt n’est venue s’ajouter aux commérages, Jeanne, songeuse, perplexe, achève de rincer et de tordre son linge, puis, se relevant, elle se tourne vers le ruis
