VIII Sur le quai – Ma mère, les colis sont chargés, la voiture attend. La voix vibrante de Gunstan jeta ces paroles par la porte entrebâillée de la chambre de sa mère, et la douce voix de Nola répondit : – Nous descendons, Gunstan. Le jeune homme referma vivement la porte, et Nola, s’adressant à sa mère qui marchait avec agitation dans l’appartement, reprit : – Ma chère maman, nous pouvons encore reculer : je vous en prie, ne vous exposez pas à être malade en mer. – Je me sens mieux, répondit madame de Kerpeulvan d’une voix altérée : cet éther concentré me ranime, le grand air achèvera de dissiper ce malaise. Surtout pas un mot de cela à ton frère ! Prends mon sac, mon ombrelle, donne-moi le bras et viens. Nola se chargea à la hâte des objets qui lui étaient indiqués, et offrit le
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