5 ABIGAIL « Tout va bien, Abigail ? » demanda Gabe alors que nous chevauchions à travers la prairie. Le soleil était déjà chaud et mon chapeau de paille était une bénédiction. J’étais épuisée nerveusement et à bout de forces. Je n’avais pu dormir tant je m‘inquiétais pour Tennessee, de ce que j’allais pouvoir apporter à Mr Grimsby. Et quand je fermais les yeux, je rêvais d’armes et de morts. Et ensuite, j’étais assaillie de pensées très décadentes impliquant les frères Landry. Et maintenant ils chevauchaient à mes côtés. Comment ne pas me sentir nerveuse après une heure aux côtés de Gabe et Tucker, deux hommes que je désirais de tout mon cœur ? Leur odeur fraîche était perceptible et malgré leur grande taille, tous deux chevauchaient comme s’ils étaient nés sur un cheval. Je ne pouvais