VII Le prince de GonzagueLa chambre à coucher de Gonzague, riche et de plus beau luxe, comme tout le reste de l’hôtel, s’ouvrait, d’un côté, sur un entre-deux servant de boudoir, qui donnait dans le petit salon où nous avons laissé nos traitants et nos gentilshommes ; de l’autre côté, elle communiquait avec la bibliothèque, riche et nombreuse collection qui n’avait pas de rivale à Paris. Gonzague était un homme très-lettré, savant latiniste, familier avec les grands littérateurs d’Athènes et de Rome, théologien subtil à l’occasion et profondément versé dans les études philosophiques. S’il eût été seulement honnête homme avec cela, rien ne lui eût résisté. Mais le sens de la droiture lui manquait. — Plus on est fort quand on n’a point de règle, plus on s’écarte de la vraie voie. Il éta