L’accent de Mazeroux était si convaincu et sa réponse parut si comique à don Luis Perenna qu’il éclata de rire. — T’as pas de mandat ? Pauvre petit ! Eh bien, tu vas voir si j’en ai besoin, d’un mandat ! — Je ne verrai rien du tout, s’écria Mazeroux en s’accrochant au bras de son compagnon. Vous ne toucherez pas à cet individu. — C’est ta mère ? — Voyons, patron… — Mais, triple honnête homme, articula don Luis, exaspéré, si nous laissons échapper l’occasion, la retrouverons-nous ? — Facilement. Il rentre chez lui. Je préviens le commissaire de police. On téléphone à la préfecture, et demain matin… — Et si l’oiseau est envolé ? — Je n’ai pas de mandat. — Veux-tu que je t’en signe un, idiot ? Mais don Luis domina sa colère. Il sentait bien que tous ses arguments se briseraient cont