— Oh ! oh ! un duel ! — Il le faut, mon commandant. Tous ces artistes-là m’embêtent avec leurs élucubrations. Il est nécessaire de leur mettre un bâillon. Celui-là paiera pour les autres. Les pourparlers furent immédiats. Le directeur de l’Écho de France déclara que, bien que l’article, déposé à son journal sans signature et sous forme dactylographique, eût été publié à son insu, il en prenait l’entière responsabilité. Le même jour, à trois heures, don Luis Perenna, accompagné du commandant d’Astrignac, d’un autre officier et d’un docteur, quittait dans son automobile l’hôtel de la place du Palais-Bourbon et, suivi de près par un taxi où s’entassaient les agents de la Sûreté chargés de le surveiller, arrivait au Parc des Princes. En attendant l’adversaire, le comte d’Astrignac emmena