Le besoin

1656 Words
NÉCESSITÉ “Impulsion irrésistible qui fait que les causes agissent infailliblement dans un certain sens, ce qu’il est impossible d’éviter, d’échouer ou de résister”. ************************************ — Ouvre les yeux. Regarde-moi ! — Je glisse mon regard sur son corps, il a de nouveau un verre dans la main gauche et boit dedans, il est grand, élancé, mais musclé, ses cheveux noirs et ses sourcils broussailleux font un fort contrastent avec sa peau blanche, un peu bronzée. — J'espère que tu aimeras ce que tu vois, car j’aime ce que j’ai goûté. — Je ramène mes mains vers mon visage et ferme mes jambes, je sens un chatouillement et un vide dans mon ventre qu’il faut que je comble, tout de suite — Touche-toi ! — Je lève un peu le visage et le fixe, je ne me suis jamais touchée, parce que contrairement à ce que tout le monde pensait, je ne suis pas vierge pour arriver pure au mariage, mais puisque, je ne voulais pas donner ma virginité à n’importe quel garçon du quartier, et ensuite continuer avec un autre et un autre et être coincée ou enceinte, Alors, bien que je sache en théorie tout ce qui se passe entre un homme et une femme et que je sois parfois tentée de tout gâcher, je me suis retenue et j’ai été très forte, et je ne me suis jamais touchée, même si j’ai été très tentée. — Je ne sais pas comment faire — je réponds par un soupir et je ferme à nouveau les yeux, je porte une main à mon ventre et je retiens ma respiration. Il va me demander de me lever et de partir. — Tu ne sais pas le faire ? — Il me demande et je hoche la tête, morte d’embarras — Regarde-moi ! — J’ouvre les yeux et je le vois hausser un sourcil, puis boire une gorgée de son verre et porter aussitôt sa main libre à son sexe —Je vais te montrer, tu n’as qu’à suivre mes mouvements sur ton corps — Oh mon Dieu ! Je me mords les lèvres et je fais comme lui, il touche doucement son membre et je fais de même avec mes lèvres vaginales ; il remonte jusqu’à son g***d et le presse et je fais de même avec mon clito, je gémis. Je le regarde se mordre les lèvres, il passe sa main avec le gobelet sur son cou et descend jusqu’à ses tétons, toujours en massant son membre, je fais de même, je glisse ma main libre vers mes seins et presse mes tétons, je continue à masser mon c******s, il n’arrête pas de me regarder et fait glisser sa main de haut en bas sur son phallus, il écarte les jambes et entrouvre la bouche, il se penche, pose le gobelet par terre et continue à se faire plaisir, je le suis dans ses mouvements, de plus en plus fort. Nos respirations sont plus lourdes, ma main presse fortement mes seins, mon dos se cambre et mes pieds s’accrochent au lit, j’ouvre et je ferme les jambes, je suis désespérée, je bouge comme une folle, je lève les yeux pour voir dans le miroir l’image de mon corps perdu dans la luxure. Je ferme les yeux et ouvre la bouche, alors je sens la même sensation de feu m’envahir, je hurle, je lâche mon sein et j’agrippe les draps. — Regarde-moi ! — J’ouvre les yeux, un peu perdue, et j’ai soif et envie de prendre sa bite dans ma bouche quand je vois son liquide blanc et épais glisser entre ses mains, je passe ma langue sur mes lèvres et soupire en portant ma main à ma taille — Goûte-toi ! — Oh mon Dieu, veut-il vraiment que je mette mes doigts mouillés dans ma bouche ? — Maintenant ! — J’ouvre la bouche et s**e mes doigts, lentement d’abord, puis fort, le goût est étrange, mais pas désagréable, je me retourne vers l’avant, je suis seule, je ne sais pas quoi faire, dois-je partir, l’ai-je déjà ennuyé, il ne va pas me prendre ? J’ai l’impression d’avoir complètement perdu la tête ce soir. Je le vois sortir de la salle de bain, il apporte quelques affaires à la main, il s’approche du lit et pose un genou dessus, il me fixe et comme cela m’arrive depuis que je l’ai trouvé dans cet endroit, mon corps frissonne sous la caresse silencieuse de son regard. — As-tu confiance en moi ? — J’ouvre les yeux et fronce les sourcils, choquée par sa question, mais surtout choquée par ce que j’ai envie de répondre, je ne le connais pas, mais j’ai l’impression que je pourrais laisser ma vie entre ses mains, j’ai confiance, comme je n’ai jamais eu confiance en quelqu’un d’autre. — Oui — je réponds la bouche sèche en espérant ne pas avoir fait la plus grosse erreur de ma vie. Il s’approche de moi, place ses jambes de chaque côté de mon corps et atteint mon visage, il se penche et m’embrasse, calmement, il étend tout son corps sur le mien et je passe mes mains le long de son dos, l’embrasser c’est comme atteindre une oasis après avoir failli mourir de soif, je me sens en gloire. — Donne-moi ta main. — Il murmure, je lève le bras et il prend ma main — Ça ne fera pas mal, fais-moi confiance, je ne te ferai pas de mal. — Je retiens mon souffle et hoche la tête, je soupire et j’attends. Il prend ma main et l’entoure d’une menotte noire et rouge, c’est doux et je ne ressens aucune gêne, il étire mon bras et le menotte à la tête du lit, je respire à nouveau profondément, qu’est-ce que je le laisse me faire, c’est un étranger ! Elle prend mon autre main et répète la procédure, elle se penche et embrasse mon cou, elle descend le long de mon corps, laissant de petits baisers et des léchouilles, je suis de nouveau complètement mouillée, comme si nous n’avions absolument rien fait avant. Il embrasse mon milieu et continue à descendre, il prend ma jambe droite puis ma jambe gauche, répétant la même procédure des bras, je lève les yeux et fixe le plafond, je suis complètement ouverte et disponible pour lui, il peut faire ce qu’il veut de moi, ai-je eu tort de lui faire confiance si aveuglément ? L’image est incroyable, je n’aurais jamais pensé que je puisse être vue ainsi, avec mes cheveux éparpillés, et mon corps qui n’est pas super mince et avec quelques courbes en plus, sensuellement beau. — Tu es incroyablement belle. — Il me murmure en le regardant s’agenouiller devant moi, caresser doucement sa bite, puis la recouvrir d’un préservatif — Maintenant, je vais te faire mienne et je te promets que tant que tu seras dans mes bras, je serai à toi — Ses mots m’excitent plus que je ne le suis déjà, je me mords les lèvres en le regardant s’approcher de moi, je commence à paniquer. Il est si grand ! M. pervers laisse ses genoux de part et d’autre de mes hanches, qu’il soulève légèrement de ses mains puissantes, les positionnant dans un petit angle tendu, au bord des menottes, vais-je devoir lui dire maintenant que je suis vierge, qu’il faut faire attention ? Je n’ai pas le temps de parler, je suis perdue dans son regard, alors que je sens son membre s’enfoncer en moi avec force et puissance. Je crie, la sensation de douleur aiguë est insupportable, je resserre mes mains sur la tête du lit, respire, Gia, respire ! — Est-ce que tu vas bien ? Je suis désolé, parfois, j'oublie combien je suis grand — Il laisse tomber mes hanches sur le lit, mais il ne sort pas de moi, il met ses bras autour de mon visage, dépose un doux b****r sur ma bouche et recommence à bouger — En fait, tu es très fermée et tu ne sais pas le plaisir que j’ai à te sentir comme ça, mais ça ne doit pas être très confortable pour toi. — J'ai envie de lui dire que j’étais en fait vierge, mais je préfère me taire. Il commence à bouger calmement, ça fait un peu moins mal, il sort et rentre, je remarque dans ses bras l’effort qu’il fait pour se retenir, pour que je m’habitue et que je prenne du plaisir. Je regarde son visage, son regard et je commence à me perdre dans les sensations, à l’extérieur, à l’intérieur, c’est incroyable, la sensation de douleur a presque complètement disparu, j’ai envie de le toucher, je meurs de désir, mais lui aussi se sent bien, son abandon est incroyable, on dirait qu’il bouge juste pour moi, pour mon plaisir. — C’est mieux ? — J’acquiesce et c’est comme si je lui donnais le feu vert. Il accélère ses poussées, j’ai l’impression de me perdre dans un monde de sensations que je n’imaginais pas, le feu en moi m’embrasse maintenant complètement, comme si un volcan avait implosé à l’intérieur de moi, mes tempes palpitent, mes mains et mes pieds s’accrochent fermement aux draps noirs. Ma respiration devient de plus en plus superficielle et mon monde, tel que je le connaissais auparavant, explose en mille morceaux. Je sens une main s’enrouler autour de mon cou et commencer à appuyer, de plus en plus fort, les battements de mon cœur s’accélèrent puis ralentissent, j’ouvre les yeux, mon image est un peu floue. Le corps magnifique d’un homme est sur le mien, ses mouvements sont précis, mon corps répond à chacune de ses poussées, et à la fin, mon esprit s’envole. Je perds tout sens de la réalité, j’ouvre la bouche, je sens sa main continuer à serrer plus fort et en quelques secondes, la lave de mon volcan intérieur me consume complètement et mon cœur s’arrête de battre.
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