VIVoilà deux jours de passés depuis cette fameuse sottise. Que de bruit ! que de cris ! Et je suis la cause de tout cela ! Mais j’y ai trouvé mon profit. Que j’ai ri ! Je ne puis pourtant m’expliquer comment tout cela est arrivé. Suis-je fou ? Je le crois. Et puis, je ne suis pas encore bien loin des bancs de l’école, et j’ai pris plaisir, je suppose, à cette grossière espièglerie. Cette Paulina ! toujours elle ! Peut-être ai-je agi par désespoir. En somme, qu’est-ce que j’aime en elle ? Elle me semble jolie. Elle est svelte, un peu trop mince peut-être ; on pourrait la ployer en deux et la nouer comme un ruban ; elle a tout ce qui fait souffrir, précisément tout ce qui fait souffrir ! Ses cheveux sont d’un blond roux. Ses yeux sont de véritables yeux de chat ; mais quelle fierté dans so