VElle était très absorbée ; dès qu’on se leva de table, elle m’ordonna de sortir avec elle. Nous prîmes les enfants et nous allâmes dans le parc. J’étais très énervé ; je ne pus me retenir de faire à Paulina cette sotte question : – Pourquoi votre marquis de Grillet, le petit Français, ne vous accompagne-t-il plus quand vous sortez et passe-t-il des jours sans vous adresser la parole ? – C’est un misérable ! dit-elle d’une voix étrange. Je ne l’avais jamais entendue s’exprimer sur le marquis ; je n’insistai pas, je craignais de trop comprendre. – Et avez-vous remarqué qu’il est en bons termes aujourd’hui avec le général ? – Vous voulez tout savoir ? Le général est entre ses mains ; tout est au Français, et si la babouschka ne se dépêche pas de mourir, le Français deviendra propriétair