XII SéductionsLe diable – oh ! c’était bien lui alors, avec ma foi de collège non encore éteinte ; avec mes terreurs de confessionnal, non encore dissipées par la crainte du ridicule, ou les arguties de l’esprit fort. – Donc, comme vous l’avez vu, le diable s’y était pris d’une étrange façon pour me séduire, me faire renoncer à mes beaux projets d’étude, et me jeter en peu de temps dans la catégorie des étudiants qui accommodaient fort bien ensemble et le travail et les plaisirs. Le roué qu’il est, il s’était attaqué à la vanité, qui dominait chez moi en forte dose ; il l’avait humiliée pour me pousser à la rébellion, sachant bien que je ne me serais pas laissé prendre au prisme des illusions, si tout d’abord il me l’avait présenté à nu. Mais une fois mon amour-propre mis en jeu, le diab