Jackson
Un peu plus tôt, dans la matinée.
Je suis devant la maison de la meute avec mon Alpha. Pour une fois, je suis en avance malgré la courte nuit. Nous attendons Caleb et deux autres guerriers aguerris en soutiens pour partir à huit heures.
J’aperçois Caleb qui sort de la forêt en s’avançant vers nous, je pensais qu’il dormait à la maison de la meute.
- Alpha, bêta, en faisant un signe de tête.
- Salut mon pote d’où tu sors ?
Il se gratte la nuque comme s’il était gêné par ma question.
- J’ai nettoyé toute ma maison pour pouvoir accueillir ma fille correctement. On n’est pas sûr de la récupérer aujourd’hui, mais au moins, c’est prêt.
- Tu te sens prêt à retourner dans ta maison ? Demande Andrew.
- Cette maison, je l'ai construit pour ma famille… Bien que j’aie perdu ma compagne, j’ai maintenant ma fille, nous serons une famille.
- Je l’espère mon ami, tu le mérites, réconforte mon Alpha.
Les trois guerriers arrivent enfin.
- Il était temps.
- Nous sommes à l’heure bêta, dit l’un deux.
- Bien ne perdaient pas de temps, bêta explique ton plan.
- Nous allons-nous diriger doucement, mais surement hors de notre territoire en direction du camp des renégats. Nous devons tout de même garder une bonne distance pour ne pas se faire repérer. Dans un premier temps, nous allons observer leur habitude. Notre cible est une jeune humaine, cheveux noirs avec des yeux gris. Le but de cette mission est de la récupérer si ce n’est pas aujourd’hui, nous recommencerons le lendemain. Il faut qu’elle soit quasiment seule pour la récupérer, si elle est avec un seul renégat, nous devons le neutraliser avec une fléchette qui endormirait un éléphant pour éviter les effusions de sang. Après, si nous n’avons pas le choix, on tue, mais c’est vraiment à éviter. Ensuite seul Caleb restera sous forme humaine pour discuter avec l’humaine. Je pars du principe qu’elle sera terrifiée donc il va falloir la convaincre de partir avec nous. Puis l’un de vous trois mettra son odeur assez loin de la meute pour les faire changer de direction, sans bien sûr vous mettre en danger, c’est juste le temps de les éloigner de nous. Et pour finir, j’ai de l’urine dans une bouteille pour masquer son odeur.
- La pauvre… Chuchote l’un des guerriers.
- Sois ça ou de la boue fera l’affaire, ils ne doivent pas savoir qu’elle sera chez nous.
- C’est un bon plan bêta, prévient mon Alpha. Ne vous précipitez pas soyez patient surtout toi Caleb, nous savons où elle est.
- Oui Alpha.
- Bien, c’est parti. Transformez-vous on ira plus vite.
-Fait attention, me chuchote mon Alpha. Dans son regard, je ne vois pas l’Alpha, mais un père inquiet.
- Ne t’en fais pas, embrasse maman.
Il me fait un signe de tête puis je me déshabille, je suis le dernier à me transformer. Enfin, à quatre pattes, mon loup secoue sa fourrure, je le sens exciter, joueur ça fait longtemps que je ne l'ai pas sentie comme ça.
Caleb, mais ses habits dans sa gueule puis nous partons. Il va nous falloir bien une heure de course à bonne vitesse pour arriver à leur camp.
……
Une heure plus tard, nous arrivons devant un petit ruisseau. Nous laissons nos loups boires pour nous rafraichir, ça été une bonne course.
- Nous allons avancer doucement, pour voir s’il y a du mouvement, rester sur vos gardes, dis-je par télépathie.
- Oui, Bêta, disent-ils en chœur.
Nous contournons la grande clairière et avançons discrètement vers le camp.
- Il y a du mouvement dedans.
- Oui, soyez vigilant au moindre signe de l’ennemie, on recule.
- Oui bêta.
Nous avons attendu une heure à peu près avant qu’il n'y ait enfin du mouvement de l’autre côté. Leur grille, c’est ouvert pour laisser passer des omégas, deux guerriers dont un assez balèze et…
- Jack ! Elle est là ! C'est ma fille !
-On recule !
Nous reculons tous sans faire de bruit, plus profondément dans la forêt. Une odeur me prend les narines. Elle est sucrée, divine, ça sent le sucre comme la barba papa.
J’essaie de reprendre mes esprits, car je suis en mission, la fille de Caleb est plus importante que l’odeur de la barba papa.
Je cherche l’humaine avec les yeux de mon loup, mais je ne la vois pas.
- Là à droite, c’est la dernière, me prévient Caleb.
Mon loup à trouver l’humaine, mon cœur, mon estomac, tout mon corps se raidit. Cette douce odeur sucrée vient d’elle, elle est magnifique. Elle est assez petite comparée aux louves, mais ces belles formes m’excite. Malgré son simple tee-shirt trop grand, j’arrive à voir sa belle poitrine et ce short taille haute lui fait un cul de malade. Même avec ses bottes pour les champs, elle est carrément sexy. Elle a un visage d’ange, je suis sûr, quand elle jouit, elle doit avoir un visage de coquine. p****n qu’est-ce qui m’arrive…
- Stop ! Remplissez vos sacs, crie l’un des surveillants renégats.
- C’est étrange qu’il soit deux gardes pour surveiller des omégas, demande l’un de mes guerriers.
- C’est pour surveiller ma fille.
- Elle doit être précieuse pour eux alors explique le deuxième.
- J’ai l’impression, dit Caleb.
- ça ira, allez déposer vos sacs au camp et on y retourne, annonce le renégat.
Mon sang bouillonne, j’aperçois ce connard en train de mater le cul de ma compagne. Qu’est-ce que je viens de dire ? Ce n’est pas possible…
- Jack, tu vas bien ? Je te sens perturbé.
- Je vais bien surveille ta fille, dis-je sèchement.
Je ne comprends pas ce qui m’arrive alors lui avouer que j’ai envie de b****r sa fille qu’il n’a jamais connue serais une très mauvaise idée.
……
Plus elle fait des allers-retours, plus elle fatigue, le soleil tape fort aujourd’hui et je ne l'ai pas vu manger quelque chose, hormis boire dans sa gourde. Ce connard la pousse à bout.
- Allez, accélère, ordonne-t-il.
-Fait pas comme si tu n’étais pas heureux de mater mes fesses…
Elle a du répondant la petite, mais ça me met hors de moi de savoir qu’il matte son cul. C’est mon cul ! p****n, je ne la connais même pas, mais j’affirme que son cul est à moi. Je suis mordus…
- Ton cul est mignon, je te l’accorde, mais sans aucun intérêt vu que je ne peux pas y toucher ni y rentrer.
- Hoooo, va te plaindre à ton bêta alors…
- Je tiens à ma vie, humaine.
Quoi ? Quelqu’un la touche ! Mon loup se met à grogner furieusement et à claquer de la mâchoire.
-p****n qu’est-ce qui t’arrive Jack ?! Ressaisie toi, elle est quasiment toute seule ! J’ai déjà du mal à garder mon calme fasse à ce connard !
- Va lui planter la fléchette.
Caleb part discrètement avec le fusil tranquillisant.
Sa fille s’effondre contre un arbre, elle est épuisée. J’ai envie de la porter et de la mettre dans mon lit pour qu’elle puisse se reposer. Bordel Jack, calme toi…
- Relève-toi ce n’est pas fini.
Il ne la lâche pas ce connard.
- C’est bon, j’ai compris, je ne tenterais plus de m’enfouir de ce petit paradis. Tu diras à l’alpha que j’ai bien fait mes corvées.
- J’ai dit lève-toi, je n’ai pas toute la journée.
- Moi si… Laisse-moi dix minutes s’il te plaît.
Elle ne se laisse pas faire, j’aime ça. Il la tire d'un coup par le poignet pour la lever du sol.
- Lâche-moi, tu me fais mal !
- Rien à foutre.
- Jasper, tu me fais mal !
Mon sang bouillonne, je suis à deux doigts de le déchiqueter.
- Maintenant, tu vas te taire et marcher vers le camp tranquillement. Je peux te casser le poignet ou la cheville en le faisant passer pour une chute. Je déteste qu’on ne m’écoute pas, petite humaine.
Son visage se décomposait ses mots l’ont touché, blessé.
- Ton regard me dit que tu viens de comprendre ta place humaine.
Rapidement, le connard tombe enfin sur le sol. Elle regarde autour d’elle abasourdie ne sachant pas quoi faire.
Surpris, je la vois mettre un gros coup de pied dans son ventre. Elle regarde autour d’elle et commence à courir vers moi parfait. Caleb, viens de me rejoindre.
- Elle arrive à toi de jouer Caleb. Guerriers revenaient !
Elle arrive en courant vers nous. Ses yeux montrent la surprise en nous voyant, mais ensuite, elle me regarde droit dans les yeux, je vois de l’admiration. Elle est belle, pure, mais aussi rebelle. Elle est mienne, c’est ma compagne.
- Bonjour, n’aie pas peur. Je m’appelle Caleb, nous sommes ici pour t’aider à t’enfuir.
Son visage montre l’étonnement et la surprise. Les hurlements des loups renégats nous indique qu’ils ont compris sa disparition. Mes trois guerriers arrivent au même moment.
- Je suis désolé, tu dois faire vite, car ils se sont rendu compte de ta disparition. Ils vont partir à ta recherche. Tu ne crains rien avec nous, je te le promets.
- Qui me dit que vous n’êtes pas cinglés comme eux ?
Elle est franche, j’adore ça.
- Je connais ton père biologique. Tu as ou va avoir vingt et un ans n’est-ce pas ? Ta mère à des cheveux marron avec un piercing au nez et au nombril… Elle t'a eu très jeune.
Elle traverse rapidement le petit ruisseau jusqu’à Caleb.
- Ok, aidez-moi.
- Bien donne nous quelque chose qui t’appartient pour les faire chercher à l’opposé.
- Euh, je n’ai rien de moi hormis mes vêtements… Mes chaussettes ?
- Non, ils vont comprendre avec l’odeur, donnent ton tee-shirt et je te donne le mien pour te couvrir.
Elle retire vite son tee-shirt et le tend à Caleb en cachant sa poitrine dodue. Je viens de réaliser que les deux autres guerriers sont en train de la mater sous leur forme de loups. Je n’ai pas pu m’empêcher de leur grogner dessus. Mon grognement la fait sursauté.
- Tournez-vous !
J’attrape son haut qui est par terre et le donne à l’un des guerriers.
- On continue le plan, allez !
Caleb retire vite le sien est le lui tend. Elle s’habille vite sans discuter.
- Maintenant, on doit cacher ton odeur, soit on te badigeonne de boue ou d’urine comme tu veux ?
- Sérieusement ?
- Pourquoi crois-tu qu’ils t'ont rattrapé hier ?
- Comment savez-vous ? Demande-t-elle étonner.
- Je te raconterai tout quand nous serons en sécurité.
Sans nous regarder, elle fonce vers une flaque de boue. Elle s’allonge comme si c’était du chocolat et roule dedans.
- Voilà. S’il vous plaît, on peut y aller ?
- Attends, prévient Caleb.
Il prend une grosse boule de boue et l’étale sur ses beaux cheveux noirs.
- Tu me remercieras quand tu seras en sécurité. Je vais me transformer puis tu vas monter sur mon dos, nous avons un peu plus d’une heure pour rentrer à la meute.
Son visage, c’est rapidement fermer, elle a juste hoché la tête. Sois le fait de monter sur son dos ne lui convient pas tout comme moi ou c’est le fait de venir à la meute.
Caleb se transforme puis elle grimpe sur son dos. Je pense que j’aurai la réponse à notre arrivée.