Bienvenue

1948 Words
Rain Dans quoi est-ce que je me suis embarqué ? J’ai tout fait pour fuir les loups-garous et maintenant, je me dirige vers un autre camp… Pleine de boue. Je ne dois pas me fier à mon intuition, même si Caleb a l’air gentil, il peut me montrer un autre visage. Je m’accroche fermement aux poils tout doux du loup de Caleb pendant qui court à vive allure. La boue à commencer à sécher, je me sens comme une momie. La fatigue prend le dessus, je suis épuisée par mes corvées et le fait de n’avoir rien dans l’estomac. Je remarque que le grand loup me regarde régulièrement, c’est étrange, car à chaque fois, je suis subjuguée par son regard doré. Je m’allonge à plat ventre sur son dos pour me reposer. Le vent caresse mon visage, je ferme doucement mes yeux. Jackson Je n’arrive pas à détacher mon regard d’elle. Elle a l’air épuisé et triste, elle s’allonge sur son père sans le savoir. Je l’envie, j’ai envie qu’elle caresse ma fourrure, qu’elle s’allonge sur mon loup. - Dit moi que ma fille n’est pas ta compagne ?! - Quoi ? Sa question m'a pris au dépourvu, je ne mis et n'attendez pas. - Je reconnais ce regard et j’ai fait le rapprochement avec ton comportement pendant la mission. Je ne voulais pas lui en parler encore, car j’essaie d’assimiler la situation. Ma vie était parfaite, simple pas d’attache, une vie d’éclate et d’adrénaline. Mais maintenant tout est remis en question par cette petite humaine sexy. - Je crois… - Il n’y a pas de "je crois" dans le lien de compagnon. Elle est ou elle n’est pas ?! - Oui, c’est ma compagne. - p****n ! - Cache ta joie… - Juste toi Jack ! Tu es mon pote, mais p****n, il y a des milliers de loups très bien et il faut que sa tombe sur toi ! - Je sais. - Je viens de trouver ma fille, mais elle vient de trouver son compagnon, un coureur de jupons qui a baisé toute la meute. - Non pas les mâles ni les femelles accouplés. - Tu m'as compris Jack ! Je n’ai pas envie de rire ! - Écoute, je suis un peu perdu et elle aussi, je vais prendre le temps. - Tu ne comptes pas la réclamer ? - Non, oui, écoute Caleb d’abord rentrons fait connaissance avec elle puis, je ferais pareil. - Oue, tu es perdu, juste ne blesse pas ma fille. Je retourne mon attention vers elle, elle sait endormis sur son dos. Je ne sais pas comment elle fait pour tenir sur son dos en dormant. Juste au moment où je pense à ça, je vois son corps basculer de l’autre côté. - Caleb ! Je saute vers lui en la rattrapant avec mes pattes. J’ai réussi de justesse en roulant sur le sol. Le corps de mon loup enveloppe bien le sien, nous roulons sur plusieurs mètres. Nous arrêtons enfin de rouler, mais elle ne bouge plus. J’entends juste sa respiration. Mon loup ne peut s’empêcher de lui lécher le visage pour vérifier si elle va bien. Je suis tout autant inquiet que lui. Rain Je suis perdue, je ne sais pas ce qui s’est passé. Je me suis endormi puis je me suis réveillé en train de rouler par terre avec un loup. Ma tête s'est blottie dans ses poils, mes mains sont agrippées à son pelage tout doux... Je n’ose pas lever les yeux, jusqu’à que je sente une langue rugueuse me lécher la joue. Je relève doucement la tête pour me retrouver en tête-à-tête avec un loup. Mais pas n’importe lequel, le loup marron qui me fascinait depuis que je l'avais vu. Étrangement, je n’ai pas peur de lui comme avec Caleb, il n’est pas non plus physiquement comme les loups du camp. Ceux du camp avaient un pelage rêche, troué et ils étaient ternes tout le contraire des loups qui m'ont sauvé. - Merci de m’avoir sauvé… Je me redresse et caresse ses oreilles, je remarque qu’il aime bien, car il penche sa tête vers ma main. Je m’arrête rapidement, car je sens qu’on me pousse les fesses. Je me tourne pour voir le loup caramel de Caleb me faire signe d’y aller. - Ok, c’est reparti, sommes-nous bientôt arrivées ? Il me fait oui de la tête, youpi… Je remonte sur Caleb et m’accroche une nouvelle fois à ses poils… ……. Ça y est, je pense que nous arrivons. Je suis très surprise, car au milieu des bois, il y a plusieurs maisons, enfin plus des chalets et aucune tente. Des hommes et des femmes nous regardent tous passer. Ils sont tous bien habillé, je veux dire avec un pantalon propre et joli tee-shirt. Des enfants courent partout certains sous leur forme de loup. C’est vraiment différent du camp. Nous arrivons devant une grande bâtisse ou un homme impressionnant et une femme d’une cinquantaine d’années attendent. Je suis nerveuse, je ne sais pas quoi faire et en plus, je suis dans un état pitoyable. La boue a séché sur ma peau et mes vêtements, je suis raide comme un piqué… Tous les loups s’arrêtent ainsi que Caleb. Il s’allonge sur le sol pour que je puisse descendre. La dame est la première à s’avancer vers moi. - Bonjour, bienvenue à la meute de Black Wolf, je suis Luna Sophia et voici mon compagnon Alpha Andrew. Merde, je me trouve en face du chef de cette meute, qu’est-ce qui va m’arriver encore. Je suis figée, je n’arrive pas à parler. Je sens qu’ils attendent que je me présente, mais je n’y arrive pas. Je sens tout à coup une main se poser sur mon épaule. - N’aie pas peur, ils ne te feront aucun mal. Ce sont les meilleurs Alpha et Luna qu’une meute puisse rêver, me rassure Caleb. - Je ne sais pas ce que tu as vécu dans ce camp, mais sache que nous ne sommes pas comme eux. Ici, il y a de l’entraide et de la bienveillance. Tu le découvriras pas toi-même, prévient la Luna. - Merci, pour votre accueil, je m’appelle Rain. - Rain, que c’est original dit la Luna. - C’est très moche, vous pouvez le dire… - J’aime bien, c’est cool. Cette voix grave me donne des frissons dans tout le corps. Je me retourne pour voir de qui ça vient, mais il s’avance vers moi pour se placer à côté de la Luna et de l’Alpha. Ma bouche s’ouvre toute seule, mon cœur palpite, je n’ai jamais vu un homme comme ça. Mes yeux s’arrêtent directement sur son torse musclé avec des petits poils, il est rempli de tatouage ainsi que ses bras. Je remarque un piercing sur chacun de ses tétons, c’est juste trop sexy. Il porte heureusement un jean taille basse, car sinon je ne sais pas si j’aurai été capable d’arrêter mes yeux. Il put la virilité à lui tout seul. Mes yeux remontent sur son visage fin, mais musclé, il possède aussi un anneau sur une de ses narines avec une petite barbe bien taillée. Il est vraiment très grand comparé à moi, avec des cheveux blond foncé attaché dans un chignon lâche. Ses yeux noisette m’envoutent. - Salut Bêta ! Je suis disponible ce soir si tu es libre ? Dit la grande brune qui passe derrière nous en lui faisant un clin d’œil. Ho merde encore un bêta, qui b***e tout ce qui bouge tant pis mon fantasme à durer quelques secondes. Le bêta lance un regard meurtrier à la fille, elle a vite baissé la tête la queue entre les jambes. - Huum que dirais-tu Rain de te rafraichir, mettre des vêtements propres et de nous retrouver pour le dîner. Tu pourras nous raconter ton histoire, si tu le souhaites bien sûr ? Demande la Luna. - Euh oui, mais je voudrais juste savoir si je suis bien libre de partir quand je veux ? J’entends de légers grognements autour de moi, étrange. - Oui bien sûr, mais pour ta sécurité, tu devrais attendre quelques jours pour éviter que les renégats ne puissent te retrouver, me prévient l’alpha. Je prends une grande respiration de soulagement. - Merci. - Tu n’es pas notre prisonnière Rain, tu es notre invité, dit calmement le bêta. Nos regards se croisent et se fixent. Son regard est tellement intense, je sens mon sexe pulser. - Merci, je suis… - Soulager ? C’est normal, ma chérie. Allez, va te détendre dans un bon bain chaud. - Allons-y, je vais te montrer ta maison pour le temps que tu veux, propose Caleb. Maison. C’est drôle d’entendre ce mot. - Merci. Nous marchons vers la forêt, je remarque qu’ils ont tous construit leurs chalets en respectant la nature. Ils vivent vraiment dans la forêt, pas comme le camp où je vivais. Ils détruisaient tout autour d’eux pour installer les tentes. Je ressens aussi le calme, la tranquillité ce qui n’arrivait jamais là-bas. Nous arrivons devant un chalet assez grand tout en rondin de bois. Caleb m’ouvre la porte qui n’était pas fermée à clé. - Je t’en prie bienvenue chez moi. Je me sens mal à l’aise, je ne savais pas que j’allais dormir chez lui, je ne veux pas le déranger. - Caleb, je ne veux pas te déranger… - Tu ne me déranges pas, c’est avec grand plaisir, vient, je vais te montrer ta chambre et la salle de bain. Caleb me guide dans son chalet, nous arrivons dans un grand salon très rustique avec des meubles en bois, un beau canapé en cuir rouge. Puis sur la gauche une grande cuisine américaine avec un îlot centrale. Nous passons ensuite dans les couloirs où il y a plusieurs portes. - La première porte, c’est ma chambre, puis en face une chambre d’amis et à côté la tienne. Juste en face de la tienne, il y a la salle de bain avec toilette. - Merci beaucoup, Caleb, est-ce que tu vis tout seul ? Je ne veux pas perturber ta vie. - Ne t’en fais pas, je suis seul depuis huit ans, ma compagne est décédée. - Ho, je suis vraiment désolée… - Ne t’excuse pas, maintenant j’arrive à en parler. Je suis très heureux d’avoir de la compagnie. Allez, va te doucher, tu te sentiras beaucoup mieux après. - Oui, est-ce qu’après, tu pourras me parler de mon père ? - Tu es pressée ? Dit-il avec un grand sourire. - J’espère pouvoir avoir une meilleure vie peut-être avec où auprès de lui. Je me suis toujours imaginé qu’elle aurait été ma vie s’il avait été présent. Son sourire s’efface doucement. - Va si après, je te dirai tout. Et fait comme chez toi, serre-toi de ce dont tu as besoin. - Merci Caleb. Je fonce dans la grande salle de bain et commence à me déshabiller. Je vais enfin avoir des réponses, mais je crains d’être déçue, car s’il ne veut pas de moi ? Je ne sais pas si je serai assez forte pour affronter cette déception. Je commence à faire couler l’eau et rentre doucement. Je ferme les yeux en laissant l’eau m’éclaboussais. C’est juste incroyable, on ne se rend pas forcément compte de ce que l’on a jusqu’au jour où on ne là plus. Cette bassine où je me lavais le corps et les cheveux ne va pas me manquer. Je prends le shampoing puis frotte de toutes mes forces pour enlever la boue. Des yeux marron clair s’invitent dans mon esprit ce torse avec ses piercings… Je salive rien qu’en imaginant passer la langue dessus… Je suis dans la merde…
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