I Le convoi du pauvre En 1853, on mettait déjà la pioche dans les constructions qui entouraient la prison de la Force, destinée elle-même à disparaître bientôt. Il ne restait, sur l’emplacement actuel de la rue Malher, vers l’endroit où elle débouche dans la rue Saint-Antoine, en face du portail de Saint-Paul, qu’une belle vieille maison, dont la principale entrée était rue Culture-Sainte-Catherine. Cette maison avait beaucoup de noms, y compris le vrai qui était l’hôtel Fitz-Roi. Les voisins l’appelaient plus volontiers la Maison-aux-Oiseaux. Paris ne change plus beaucoup depuis la guerre ; mais ceux qui ont plus de vingt ans se souviennent de ces années poudreuses où quatre cent mille maçons entretenaient le nuage de plâtre dans tous les arrondissements à la fois. Les boulevards surg